Qu’une plateforme de gestion de patrimoine, FNZ – 1.500 milliards de dollars d’actifs administrés, partenaire de 650 institutions financières et 8.000 sociétés de gestion de patrimoine, soutenue notamment par la Caisse de dépôt et placement du Québec et le fonds d’investissement d’Al Gore, l’ancien vice-président américain – décide d’investir 2 millions d’euros dans une insurtech luxembourgeoise en dit long sur la valeur qu’elle accorde à la technologie.
Le chiffre, que personne ne voulait confirmer ni démentir ce jeudi, avait été avancé par l’insurtech elle-même dans son dernier rapport annuel. Face aux résultats négatifs de 2021, ses dirigeants avaient annoncé attendre une première levée de fonds de 467.000 euros avant l’été et une autre, à l’automne, de plus de 2 millions d’euros. Qui s’ajoutent à une subvention du ministère de l’Économie de 1,25 million d’euros, dont la moitié devrait être versée cette année, selon les documents publiés le 20 septembre.
Avec sa solution, que 25 compagnies d’assurances utilisent déjà – soit quasiment la totalité du marché de l’assurance-vie –, assure (!) multiplier par 10 la rapidité de traitement des dossiers, ce qui libère du temps aux conseillers… pour conseiller leurs fortunés clients.
«Cet investissement est une reconnaissance claire du succès de The Hokus Platform et va permettre d’accélérer le développement de notre entreprise et de renforcer notre proposition de leader sur le marché», a commenté le fondateur et CEO de la start-up, Fabrice Sauvignon.
Le directeur général de FNZ pour la Belgique, le Luxembourg et la France, Pierre-Henri Denain, a placé cet investissement dans la volonté d’être davantage présent sur ces trois marchés dans le domaine de l’assurance-vie.
Après le Prix de l’innovation de l’Association des assureurs l’an dernier, cette nouvelle est une autre belle reconnaissance pour ce membre de la Lhoft et ses 25 employés, basés au Luxembourg, mais aussi en France et en Espagne.