Adrian Durham et FNZ ont annoncé ce mercredi leur troisième acquisition depuis le début de l’année: après l’allemande Fondsdepot Bank et l’américaine YieldX, la luxembourgeoise Ifsam tombe dans leur escarcelle. (Photo: Douglas Fry/FNZ)

Adrian Durham et FNZ ont annoncé ce mercredi leur troisième acquisition depuis le début de l’année: après l’allemande Fondsdepot Bank et l’américaine YieldX, la luxembourgeoise Ifsam tombe dans leur escarcelle. (Photo: Douglas Fry/FNZ)

Née en Nouvelle-Zélande d’anciens de Credit Suisse, FNZ, spécialisée dans la gestion de patrimoine, poursuit ses acquisitions à un rythme infernal. Ce mercredi 8 février, elle annonce avoir acquis la plateforme luxembourgeoise Ifsam pour un montant non communiqué.

Avant d’évoquer le destin de FNZ, mieux vaut avoir bien attaché sa ceinture. En cinq ans, la société a vu ses actifs administrés passer de 212  milliards à plus de 1.500 milliards de dollars; elle est partenaire de plus de 650  grandes institutions financières et de plus de 8.000  sociétés de gestion de patrimoine dans 21  pays, dont abrdn, Allianz, Aviva, Barclays, BNP Paribas Cardif, BNZ, Colonial First State, Generali, Jarden, Lloyds, Momentum, NAB, Quilter, Swedbank, UOB et Vanguard. Par ailleurs, elle compte plus de 80 millions de clients et 6.000 salariés.

Mais surtout, en février dernier, elle a bénéficié d’un investissement de 1,4 milliard de dollars de l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada (CPP Investments) et de Motive Partners (Motive) – un record dans la gestion de fortune qui la valorise à plus de 20 milliards de dollars. De quoi lui permettre d’accélérer encore dans sa stratégie de croissance externe.

Luxembourg, centre d’excellence

Nouveau chapitre, ce mercredi 8 février, avec l’annonce de l’acquisition de la Luxembourgeoise Ifsam, l’acronyme de «International Fund Services & Asset Management» pour un montant non communiqué. Ifsam, sous supervision de la CSSF, avait réalisé un chiffre d’affaires de 42,3 millions d’euros et un bénéfice de 2,14 millions d’euros en 2021, avec 40 employés.

«En collaboration avec FNZ, nous allons accélérer notre trajectoire de croissance et élargir la gamme de capacités pour mieux servir nos clients existants et nouveaux, avec des technologies et des solutions de service supplémentaires», a commenté le managing partner de l’entité luxembourgeoise, Luc Duarte. «Nos collègues et associés d’Ifsam apprécieront les opportunités de concrétiser cette ambition et cette vision, qui offrent des opportunités de carrière à long terme encore plus passionnantes pour diriger et influencer l’industrie mondiale de la gestion de patrimoine.»

Troisième achat en 2023

Selon le communiqué, FNZ entend faire de son acquisition «son centre d’excellence pour la distribution de fonds et des services de garde en Europe».


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En novembre, la société dirigée par Adrian Durham avait finalisé le rachat de la Suisse de Diamos. Depuis le début de l’année, elle a acquis la Fondsdepot Bank, l’une des principales plateformes indépendantes de négociation et de conservation en Allemagne, trois ans après la reprise d’un autre acteur allemand, ebase. Et trois jours plus tard, elle annonçait avoir convaincu le fournisseur américain de technologie de gestion de portefeuille obligataire, de services d’optimisation et d’outils d’indexation directe, YieldX, qui lui ouvre une porte précieuse aux États-Unis.

Cet article est issu de la newsletter hebdomadaire Paperjam Tech, le rendez-vous pour suivre l’actualité de l’innovation et des nouvelles technologies. Vous pouvez vous y abonner .