Ce lundi midi, quelque 200 personnes se sont rassemblées pour former un «UP» géant, en prélude au forum «Stand Speak Rise Up!», qui s’ouvre mardi. Une manière visuelle de dénoncer les violences sexuelles faites aux femmes dans le monde.

Sur le coup de 11h45, les employés des entreprises situées aux alentours de la place Winston Churchill prennent position sur les lettres U et P, préalablement tracées sur l’herbe du parc, en plein centre de la capitale.

Parmi les participants, des hommes et de femmes, dont Laurence, employée de l’étude Elvinger Hoss Prussen. «Je suis très sensible à ce qui touche les femmes, il faut relever le défi et montrer qu’on est là!»

C’est important que les entreprises prennent conscience de la violence dans la société en général.

Maurice Bauersecrétaire généralBourse de Luxembourg

«C’est important que les entreprises prennent conscience de la violence dans la société en général, et en particulier les violences faites aux femmes, un fléau international», estime à son tour Maurice Bauer, secrétaire général de la Bourse de Luxembourg, également présent ce midi pour participer au flashmob.

Tous ont répondu à l’appel lancé par le collectif des Voisins de la place Winston Churchill, qui rassemble les entreprises situées aux alentours. «Le message, c’est stop à la violence faite aux femmes», explique à Paperjam Cédric Delahaye, communication manager chez Elvinger Hoss Prussen, également membre du collectif. 

Laurence, employée à l’étude Elvinger Hoss Prussen: «Je suis très sensible à ce qui touche les femmes, il faut relever le défi et montrer qu’on est là!» (Photo: Paperjam)

Laurence, employée à l’étude Elvinger Hoss Prussen: «Je suis très sensible à ce qui touche les femmes, il faut relever le défi et montrer qu’on est là!» (Photo: Paperjam)

En prélude au forum international «Stand Speak Rise Up!»

Ce flashmob de solidarité a aussi pour objectif de donner un coup de projecteur sur l’initiative , le forum international sur les violences faites aux femmes, qui se tiendra ces 26 et 27 mars

Une soixantaine d’intervenants de marque prendront la parole, dont le prix Nobel de la paix 2006, le professeur Muhammad Yunus, également appelé le «père» de l’entreprise sociale et du microcrédit, et Céline Bardet, présidente de We Are Not Weapons of War, qui a pour mission de dénoncer l’utilisation du viol comme arme de guerre, entre autres.