Les deux capitales européennes sont distantes de 214 kilomètres, mais il faut souvent près de 3 heures pour les relier en train. (Photo: Shutterstock)

Les deux capitales européennes sont distantes de 214 kilomètres, mais il faut souvent près de 3 heures pour les relier en train. (Photo: Shutterstock)

Le Luxembourg et la Belgique appellent la Commission européenne, via la voix de leurs ministres de la Mobilité respectifs, à mobiliser des financements pour l’axe ferroviaire entre Bruxelles et Luxembourg.

Les ministres de la Mobilité belge et luxembourgeois, Georges Gilkinet et (Déi Gréng), appellent l’Union européenne, via un courrier envoyé à Frans Timmermans, le vice-président de la Commission européenne chargé du pacte vert pour l’Europe, à mobiliser des ressources de financement pour l’axe ferroviaire Bruxelles-Luxembourg. Cette demande intervient dans le cadre du plan d’investissement pour une Europe durable et alors que l’année 2021 est celle du rail européen.

«Il s’agit d’un projet qui s’inscrit parfaitement dans la logique d’investissements transfrontaliers financés par la Commission. Des deux côtés de la frontière, les travaux réalisés sur l’axe ferroviaire Bruxelles-Luxembourg témoignent de cette ambition partagée avec la Commission européenne: investir dans le rail pour une mobilité durable et performante, au service de ses usagers, mais aussi de notre économie, de nos emplois et de notre environnement», a expliqué François Bausch.

«Cette liaison ferroviaire ne concerne toutefois pas seulement le trafic voyageur, mais également le trafic de fret. Elle fait en effet partie du corridor de fret ferroviaire mer du Nord-Méditerranée et est donc bien située pour contribuer à la priorité européenne de déplacer vers le rail une part substantielle des 75% du fret passant actuellement par la route. Ce qui s’inscrit pleinement dans les priorités du gouvernement fédéral belge», a noté, pour sa part, le ministre de la Mobilité belge, Georges Gilkinet.

«Cet axe ferroviaire est un axe important pour le trafic ferroviaire, tant international que transfrontalier, et d’une grande valeur symbolique au niveau de la connectivité de deux capitales européennes», explique le gouvernement par voie de communiqué. À l’heure actuelle, il faut en général près de 3 heures de train pour relier les deux capitales, qui ne sont séparées que de 214km.