Hugo Tamburini, chief executive officer chez Asemes. (Photo: Hugo Tamburini)

Hugo Tamburini, chief executive officer chez Asemes. (Photo: Hugo Tamburini)

Dans le cadre du 10x6 Entrepreneurship: Lessons Learned, organisé par le Paperjam+Delano Business Club, le mardi 21 mai, Hugo Tamburini, chief executive officer d’Asemes, partage ce qui l’inspire.

Quelle est votre plus grande source de motivation, en tant qu’entrepreneur, et comment cette motivation se traduit-elle dans votre travail au quotidien?

Hugo Tamburini. – «En préparant les étudiants aux concours de médecine, ma principale source de motivation, c’est eux! La rigueur et la compétitivité des concours sont très semblables aux défis d’une start-up. Chaque année et avec chaque promotion, nous sommes dans le même bateau, confrontés ensemble aux tempêtes et aux défis des choix que nous avons faits, ainsi qu’aux belles victoires. Ce parcours partagé me pousse à donner le meilleur et renforce chaque jour cet objectif commun de succès. Cette solidarité se traduit dans mon travail quotidien par un engagement profond à fournir une attention constante, à innover dans nos méthodes et à instaurer un environnement où chaque élève, chaque étudiant, se sent soutenu et équipé pour réussir.

En fin de compte, quel héritage espérez-vous laisser en tant qu’entrepreneur?

«J’ai conscience d’avoir marqué les étudiants que j’ai rencontrés. Aujourd’hui, ils pérennisent un système de tutorisation unique et quasi auto-entretenu par des ambassadeurs exceptionnels, mais ce n’est pas suffisant! J’espère intégrer à ma solution l’ensemble des profils du cursus jusqu’au praticien et que notre outil devienne un continuum indispensable. C’est durant tout le parcours qu’on a besoin d’un mentor! Le plus bel héritage serait d’avoir impacté concrètement l’expérience du cursus médical, voire du métier.

Quels sont les principaux défis auxquels vous êtes confrontés en tant qu’entrepreneur dans votre secteur, et comment les surmonter?

«Le secteur de la prépa médicale est une niche très ancienne, très compétitive en Europe, il fallait trouver un moyen de dépasser ce cadre récurrent pour envisager son évolution dans le monde de demain. Pour cela, il était indispensable de s’asseoir au milieu des étudiants, des médecins et des enseignants afin d’éprouver les symptômes et de poser le bon diagnostic. Maintenant que c’est chose faite, que la vision est limpide et que les bases sont solides, il s’agit d’accélérer le développement pour démultiplier notre action en changeant d’échelle. Le financement, c’est notre principal défi à ce jour.»

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