Couvrant l’enseignement de la filière secondaire générale au bachelor dans des matières proches des besoins des entreprises – assistant de direction, administratif, commercial, gestionnaire comptable et fiscal… –, l’ECG ouvre à la rentrée prochaine deux nouvelles sections pour les secondes et premières.

D’abord une section finance, dont le contenu a été développé en collaboration avec les organisations professionnelles du secteur: l’Association des banques et banquiers (ABBL), l’Association des compagnies d’assurances et de réassurances (Aca), l’Association luxembourgeoise des fonds d’investissement (Alfi) et la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF). Économie numérique, comptabilité sectorielle, économie financière… seront au programme, avec une matière phare: la gestion de portefeuille. «L’idée de cette matière, qui se veut plus pratique que théorique, est de stimuler la curiosité de l’élève à travers la constitution et la gestion d’un portefeuille de titres fictif. Les projets qui seront réalisés dans ce contexte permettront à l’élève, avec l’appui et le soutien de son enseignant, de découvrir et d’assimiler des connaissances et d’acquérir ainsi une autonomie d’apprentissage progressive.»

Une porosité enseignement-monde du travail chère au DP

Quant à la section marketing, média et communication, elle posera les bases de connaissance concernant les «nouvelles exigences du monde du travail dans les domaines du marketing et des médias et aux évolutions dans le domaine de la communication interne et externe aux entreprises».

Ces deux sections permettront aux lycéens de passer un examen de fin d’études secondaires déjà orienté sur les besoins du monde du travail. Ils pourront ensuite intégrer directement le marché du travail ou poursuivre leurs études en BTS ou dans une université.

Fait notable: c’est le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse qui met en avant l’émergence de ces nouvelles sections. Elles sont l’expression d’un enseignement secondaire davantage orienté vers les besoins du marché du travail et vers les points forts de l’économie luxembourgeoise, une idée chère au ministre DP  (relire notre dossier sur l’enseignement comme dans le ).