Le sujet est toujours hyper trendy: combien de sociétés promettent de planter des arbres, à l’autre bout de la planète, pour verdir leur bilan carbone?
Seulement est-ce efficace? Et comment s’équilibre la plantation de ces arbres avec la destruction des forêts? C’est un des trois sujets que le Luxembourg Blockchain Lab et la Luxembourg Sustainable Finance Initiative, lancée en janvier 2020 par le gouvernement luxembourgeois, ont retenu pour leur appel à projets, qui sera lancé le 12 octobre jusqu’au 15 décembre.
Il s’agit d’apporter des solutions appuyées sur la blockchain à la finance durable, sur trois axes qui sont présents dans sept objectifs du développement durable des Nations unies.
1. Mesurer les émissions du Scope 3 – ODD 13, Action pour le climat
La solution doit offrir un moyen de mesurer, suivre et tracer les émissions de la chaîne de valeur (également appelées émissions indirectes de gaz à effet de serre [GES] ou Scope 3) afin de tracer de manière plus simple et plus transparente ces émissions. Les émissions de portée 3 sont le résultat d’activités d’actifs non détenus ou contrôlés par l’organisation déclarante, mais que l’organisation a un impact indirect sur sa chaîne de valeur.
2. Tarification de la biodiversité – ODD 14 et ODD 15, Vie sous-marine et vie terrestre
La solution devrait aider à mesurer ou évaluer ce que nous perdons ou gagnons en affectant ou en améliorant la biodiversité et la conservation de la nature. Par exemple, en proposant une méthodologie et une tarification automatisée de combien nous perdons si nous détruisons des forêts et le gain lors de la plantation de nouveaux arbres par exemple, en tenant compte de tous les facteurs associés.
3. Comment évaluer les données sur les dimensions sociales – ODD 3, 4, 5 et 10, bonne santé et bien-être, éducation de qualité, égalité des sexes et réduction des inégalités
Dans une économie axée sur les données sont recherchées des solutions utilisant des données granulaires scientifiques et fiables sur les dimensions sociales. Cela serait ensuite utilisé pour évaluer comment un investissement intègre la dimension sociale telle que le genre, l’éducation, la santé et le bien-être ou les inégalités.
Les candidats ne sont pas forcément luxembourgeois, mais doivent avoir la volonté de s’installer au Luxembourg. Les projets retenus fin mars bénéficieront d’une semaine de coaching en mai autour de la manière d’appréhender les objectifs de développement durable et doivent avoir, au moment de leur candidature, un produit fonctionnel. Les inscriptions et les renseignements se trouvent sur le site du .
Cet article est issu de la newsletter hebdomadaire Paperjam Tech, le rendez-vous pour suivre l’actualité de l’innovation et des nouvelles technologies. Vous pouvez vous y abonner