À l’occasion de la fête du bouquet, nous avons pu visiter le chantier du Royal-Hamilius à Luxembourg, de l’intérieur des futures Galeries Lafayette jusqu’à la terrasse panoramique sur les toits.

Près de 400 personnes sont intervenues sur ce chantier d’exception situé en plein centre-ville de Luxembourg. «Nous avons réussi à être conformes au planning initialement décidé», a annoncé Vincent Beck, directeur général adjoint de Codic Luxembourg.

Depuis le concours international lancé il y a 10 ans, le projet Royal-Hamilius a été mené tambour battant, avec quelques rebondissements, comme la faillite de la société de démolition ou le retrait de Galeria Inno.

Un chantier en plusieurs étapes

Ce chantier d’envergure est jalonné de plusieurs étapes. Le premier permis de construire a été accordé en 2014 et l’acte d’emphytéose a été signé en décembre 2014. En mars 2015, les premiers coups de pelle ont été donnés et les excavations se sont déroulées à l’été 2016. «Près de 100.000m3 de grès ont été excavés pour construire les parkings souterrains. Deux ans plus tard, nous achevons le gros œuvre», annonce fièrement Vincent Beck.

En novembre 2019, l’ensemble du Royal-Hamilius sera ouvert, à l’exception des boutiques situées rue Aldringen qui auront une ouverture différée en début d’année 2020 pour permettre aux services de la Ville de Luxembourg de terminer les aménagements extérieurs.

Au total, ce sont 3.600m2 de boutiques qui sont construites et réparties sur 16 cellules de 30 à 600m2, qui accueilleront aussi bien du prêt-à-porter que des commerces de bouche ou de joaillerie.

Les Galeries Lafayette, un espace à part

La locomotive commerciale de ce projet mixte est l’ouverture des Galeries Lafayette. Positionné au coin du boulevard Royal et de la Grand-Rue, l’immeuble haut de cinq étages présente une façade composée de 550 éléments triangulaires. «La couleur est un mélange spécifique réalisé par Norman Foster pour ce bâtiment, qui est composé de différentes couleurs standard avec un ajout d’éléments métalliques», explique Vincent Beck. À l’intérieur, la circulation se fait par dix escalators et trois ascenseurs panoramiques. Au sol, les visiteurs fouleront du parquet. Grâce à la verrière et à l’atrium, la lumière naturelle est présente à tous les étages.

Un jardin suspendu

La cerise sur le gâteau de ce projet est le jardin public suspendu et l’espace de restauration qui sera occupé par Manko et qui se trouve sur le toit. De là, il est possible d’avoir un point de vue exceptionnel sur toute la ville. Au total, ce sont 2.000m2 qui seront accessibles en libre circulation aux horaires d’ouverture du commerce.

Un programme mixte

En plus des espaces de commerce, un immeuble de bureaux offre une surface de 10.000m2. «L’immeuble est traversant, avec un atrium central pour plus de lumière naturelle», détaille Thierry Behiels, CEO de Codic. «Cet immeuble correspond aux derniers standards de la construction et a été loué 45 euros/m2

Plusieurs immeubles résidentiels sont aussi au programme. «Actuellement, nous sommes à 60% de la commercialisation des espaces résidentiels», précise Vincent Beck. L’ensemble sera définitivement livré pour la fin de l’année 2019.