La Cour de Karlsruhe considère que l’affaire est «classée» et qu’elle ne se prononcera pas à nouveau «d’office» sur le sujet. (Photo: Shutterstock)

La Cour de Karlsruhe considère que l’affaire est «classée» et qu’elle ne se prononcera pas à nouveau «d’office» sur le sujet. (Photo: Shutterstock)

Jeudi 2 juillet, les députés allemands ont apporté leur soutien aux programmes d’achat de dette lancés par la BCE, mettant fin au conflit avec la Cour constitutionnelle de Karlsruhe.

Mardi 5 mai, les juges de Karlsruhe, suite à des plaintes d’eurosceptiques allemands, avaient à se prononcer sur la validité du (PSPP) de 2.600 milliards d’euros mis en œuvre par la Banque centrale européenne (BCE) depuis 2015.

Or, tout en rejetant les plaintes, .

Et celle-ci menaçait alors de suspendre la participation de la banque centrale allemande, la Bundesbank, au financement de ces plans d’aide.

C’était sans compter le soutien apporté le 2 juillet par les députés allemands au programme d’aide de la BCE, suite à l’argumentaire développé par l’institution de Francfort.

Une motion en ce sens a été adoptée par une très large majorité des députés présents dans l’hémicycle, en réponse aux critiques émises le 5 mai dans l’arrêt de la Cour constitutionnelle allemande.

Il n’y a désormais «aucun obstacle à ce que la Bundesbank poursuive ses achats» de dette après la fin de l’ultimatum du juge allemand fixé au 5 août, a assuré Yves Mersch, membre du directoire de la BCE, .

La Cour de Karlsruhe considère que l’affaire est «classée» et qu’elle ne se prononcera pas à nouveau «d’office» sur le sujet une fois les réponses apportées, a expliqué à l’AFP un porte-parole de la Cour.