Antoine Granjon, en décembre 2019, à l’occasion de la finale des Start-up Stories. (Photo: archives / Maison Moderne)

Antoine Granjon, en décembre 2019, à l’occasion de la finale des Start-up Stories. (Photo: archives / Maison Moderne)

Charges trop élevées, rentrées trop maigres, refus de prêt bancaire: le CEO d’Adapti.me, Antoine Granjon, a déposé le bilan de la prometteuse start-up en fin de semaine dernière. Il y a peut-être un enseignement à en tirer.

Ce n’est pas l’histoire d’un escroc ou d’un entrepreneur qui aurait abusé de la situation à des fins personnelles. Plutôt celle d’un jeune entrepreneur qui a connu quelques succès, dont l’équipe a grossi et dont les charges ont augmenté dans les mêmes proportions, qui n’a pas pu «convertir» assez de prospects et qui a essuyé un dernier refus bancaire.

Pour la Saint-Valentin, le tribunal de commerce a déclaré la faillite de la start-up spécialisée dans la personnalisation des sites d’e-commerce pour les consommateurs.

, participant à la , parti pour le , Antoine Granjon aura tu jusqu’au dernier moment la difficile passe financière que traversait sa start-up.

La start-up, qui employait sept personnes, avait pourtant levé 446.466 euros le 12 juillet 2018 auprès de sept business angels, dont trois consultants d’Atoz (Keith O’Donnell, Olivier Remacle et Jean-Paul Chamonard), deux partners d’AB Initio plutôt spécialisés dans l’immobilier (Laurent Grençon, ex-Atoz, et Christophe Plainchamp) ainsi que Stéphan Le Goueff et Romain Hoffmann.

Seul aux commandes depuis le départ de Bastian Jakobsen le 12 août dernier, le Nancéien espérait probablement que son directeur commercial et sa nouvelle stratégie d’ouverture de sa solution aux plus petites PME – par opposition aux grands comptes jusqu’ici – permettraient de boucher les trous.