Les acteurs Yoann Blanc et Anne Coesens ont quelques Luxembourgeois comme partenaires dans cette nouvelle fiction. (Photo: Artemis Productions/Film Fund Luxembourg)

Les acteurs Yoann Blanc et Anne Coesens ont quelques Luxembourgeois comme partenaires dans cette nouvelle fiction. (Photo: Artemis Productions/Film Fund Luxembourg)

Depuis le 13 février, la RTBF diffuse une nouvelle série belge baptisée «Pandore», mêlant politique et judiciaire. Un projet dans lequel le Grand-Duché a investi via le Film Fund Luxembourg.

La nouvelle série belge «Pandore» a démarré sur les chapeaux de roue le 13 février sur les antennes belges de la RTBF. Avec 25,7% de part de marché, les deux premiers épisodes ont réuni une moyenne de 309.758 téléspectateurs. «Soit le meilleur démarrage pour une série belge depuis 2016», s’enorgueillissait la chaîne du service public belge, cette semaine, à propos de cette série qui est aussi disponible en France (sur la plateforme Salto) depuis ce 18 février.

Un investissement de 150.000 euros

«Pandore» est un thriller politico-judiciaire, s’intéressant à la question du pouvoir dans le milieu de la politique belge et plus précisément d’un parti fictif situé sur la droite de l’échiquier (baptisé PLF pour «Parti libéral francophone»). Une série qui n’hésite pas non plus à s’interroger sur les dérives du populisme et sur l’état des droits des femmes dans nos démocraties (la série a été créée et écrite par trois femmes, dont l’actrice Anne Coesens qui tient un des premiers rôles, ndlr).

Ce joli succès public (mais aussi au niveau de la critique chez nos voisins) est un peu luxembourgeois, le Film Fund Luxembourg ayant investi dans cette fiction une somme de 150.000 euros. Un engagement qui trouve son origine dans la convention de partenariat signée en 2019 entre le fonds luxembourgeois et le Fonds FWB-RTBF pour les séries télévisuelles de fiction belge francophone.

Du coup, certains comédiens luxembourgeois appartiennent au casting de cette série: Valérie Bodson, Jérôme Varanfrain, Francesco Mormino et Aude-Laurence Clermont apparaissant ainsi dans des seconds rôles. Une participation confortée par la présence, au niveau technique, de Sophie Balbeur (musique), Gil Galvao (effets spéciaux) et Loïc Collignon au niveau d’un mixage effectué par le studio de post-production Philophon.