Les établissements traditionnels comme les bars branchés n’y coupent pas: tous ou presque proposent ce nectar si local qu’est le Fiederwäissen, vin blanc luxembourgeois en cours de fermentation et issu de la dernière récolte de raisins. Davantage synonyme d’apéritif festif – et de mal de crâne carabiné – que de grand cru vu sa nature transitoire, le breuvage emblématique de la Moselle luxembourgeoise a ses adeptes et ses détracteurs.
Certains domaines viticoles s’évertuent cependant chaque année à produire le meilleur Fiederwäissen possible pour les aficionados, à l’instar de la maison Desom, qui propose en général une version très équilibrée, acide juste comme il faut et quasiment non génératrice de migraine du lendemain... On a bien dit «quasiment», pas la peine donc de nous en vouloir si vous avez abusé de ce vin opaque servi très frais!
Du côté de la Sûre, l’artisan vigneron Georges Schiltz aborde quant à lui le Fiederwäissen avec une approche plus gourmande et sans sulfite, qui donne souvent une boisson plus sucrée et dense qui sent bon l’automne.
MOSELLE
Domaine Desom, 9 rue Dicks, Remich
Fru by Georges Schiltz, 8 rue Tudor, Rosport
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