Le portefeuille de marques de Burton’s Biscuit comporte de nombreuses spécialités britanniques qui permettront à Ferrero de devenir le numéro trois du marché outre-Manche. (Photo: Burton’s Biscuits)

Le portefeuille de marques de Burton’s Biscuit comporte de nombreuses spécialités britanniques qui permettront à Ferrero de devenir le numéro trois du marché outre-Manche. (Photo: Burton’s Biscuits)

Le géant italien a annoncé le rachat du fabricant des cookies Maryland et des shortbreads écossais Paterson’s. Il devient ainsi le numéro trois du biscuit au Royaume-Uni.

L’appétit de Ferrero pour d’autres fabricants de sucreries est sans limites: après le belge Delacre en 2016, le danois Kelsen en 2019 et le britannique Fox’s l’an dernier, le groupe a jeté son dévolu sur un autre géant du biscuit outre-Manche: Burton’s Biscuit.

Le fabricant, fondé en 1935, emploie 2.000 salariés au Royaume-Uni à travers ses sites situés à Édimbourg, Blackpool, Llantarnam, Dorset, l’île d’Arran et Livingston. Le portefeuille de Burton’s Biscuit comporte douze marques, dont Maryland Cookies, les shortbreads écossais Paterson’s, mais aussi les produits dérivés de marques bien connues outre-Manche comme les baked bites au cheddar Cathedral City et les biscuits Marmite.

Derrière McVitie’s et Oreo

Ces 12 derniers mois, le fabricant britannique a généré des ventes de 275 millions de livres sterling (319 millions d’euros), précise Ferrero dans un communiqué. Avec ce rachat, le groupe italien installé au Luxembourg devient le numéro trois du biscuit sur le marché britannique, derrière le propriétaire de la marque McVitie’s – Pladis – et l’américain Mondelez, connu pour les marques Oreo et Cadbury.

«Nous sommes ravis de rejoindre Ferrero, et nous nous réjouissons de réunir les portefeuilles de marques complémentaires des entreprises», a réagi de son côté Nick Field, CEO de Burton’s Biscuit.

Si le fabricant des chocolats Kinder et autres Mon Chéri n’a pas dévoilé le montant de la transaction, l’agence Bloomberg évalue le biscuitier britannique à 300 millions de livres (347 millions d’euros). Celui-ci était détenu depuis 2013 par le fonds de pension Ontario Teachers’.

Une holding belge de Ferrero à la manœuvre

Le rachat a été effectué par l’intermédiaire de la holding belge de Ferrero, CTH Invest. Celle-ci a déjà à son actif les précédents rachats de Ferrero, comme le biscuitier britannique Fox’s, le danois Kelsen et le belge Delacre.

Établi dans 55 pays du globe, dont le Luxembourg où se trouve son , Ferrero emploie 35.000 salariés et affiche un chiffre d’affaires net annuel de 10,7 milliards d’euros. Le groupe fondé en Italie en 1946 est aussi le troisième plus grand fabricant de chocolat de la planète.