Felix Hemmerling, au dessus des hauts fourneaux de Belval, le lieu où s’est tenu le LOA en mai. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Felix Hemmerling, au dessus des hauts fourneaux de Belval, le lieu où s’est tenu le LOA en mai. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Kodehyve, Wagmi GP, LOA… Ce sont des noms d’entreprises et de projets qui font parler d’eux dans la proptech, la fintech et sur la scène culturelle. Derrière ceux-ci, une personne: Felix Hemmerling, un entre­preneur de 27 ans, polyvalent, déterminé, indépendant et visionnaire, avec six aventures entrepreneuriales au compteur.

Le premier rendez-vous était initialement fixé dans ses bureaux du quartier de la gare, mais c’est finalement à Belval, à Esch-sur-Alzette, que nous rencontrons pour la première fois . Ce multi-entrepreneur de 27 ans est, entre autres, l’un des co­fondateurs du Luxembourg Open Air (LOA), un festival de musique électronique désormais renommé du pays.

Ce jour-là, l’équipe du festival et ses partenaires s’affairent sur la place de l’Académie, à Belval, installant les infras­tructures pour accueillir DJ et festivaliers. Les employés des entreprises avoisinantes et les étudiants de l’Université ont déserté les lieux, écartés par les chariots élévateurs, camions de régie et grues mobiles s’activant dans toutes les directions, sous la supervision des membres de l’équipe organisatrice qui se déplacent en trottinette électrique d’un coin à l’autre du site. Parmi eux, Felix Hemmerling est à peine distinguable, car lui aussi vêtu d’un t-shirt blanc estampillé «LOA» à l’avant et «crew» à l’arrière.

Nous le retrouvons au Snooze, quartier général du festival. À peine attablés, le talkie-walkie attaché à sa ceinture grésille encore. Il le coupe.

Malgré l’effervescence liée à l’organisation du LOA, la discussion porte sur Kodehyve, la start-up qu’il a co­fondée en mai 2020 avec son associé Julien Casse. D’emblée, il évoque la prononciation du nom de l’entreprise. «Nous avons déjà tout entendu. C’est vrai que c’est difficile à prononcer, mais cela ­permet aux gens de se souvenir plus ­facilement de nous.»


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Le cœur de métier de Kodehyve, quant à lui, ne prête à aucune confusion: «Nous sommes une proptech et une contech, et notre objectif est d’améliorer la gestion des projets de nouveaux développements immobiliers, notamment les ventes en état futur d’achèvement.» Pour ce faire, la jeune pousse a créé son produit phare, Kodehyve OS, un système d’exploitation qui a pour vocation ­d’accompagner les promoteurs et fonds immobiliers à chaque étape de leur ­projet, allant de l’acquisition du terrain à la remise des clés, en passant par les phases de commercialisation, d’études de faisabilité et d’exécution du chantier. Mais ce n’est pas tout. «Nous avons développé d’autres plateformes, comme une solution de signature électronique dédiée aux agences immobilières et une plateforme de conformité en partenariat avec l’étude d’avocats Kleyr Grasso», ajoute le cofondateur.

L’idée de Kodehyve est née des défis personnels rencontrés par Felix ­Hemmerling et son associé. En 2018, lors de son premier achat immobilier, il affirme avoir été déçu par l’expérience utilisateur, loin des pratiques qu’il avait pu observer un peu plus tôt lorsqu’il ­résidait à Singapour. Plus tard, en ­lançant un projet immobilier familial, il constate de nouveau que les promoteurs manquent d’outils pour offrir une ­expérience optimale aux investisseurs.

Le pragmatisme du quotidien comme inspiration

Depuis sa création, Kodehyve s’inscrit dans une démarche d’amélioration des processus de l’industrie immobilière. Malgré tout, «il y a encore beaucoup à faire dans ce domaine», note le CEO de la proptech, tant sur les aspects ­logiciels qu’en matière de matériel, à ­l’instar de l’internet des objets et des maisons intelligentes. «L’écoresponsabilité des bâtiments constitue un autre volet important à développer, complète-t-il. En ce sens, Kodehyve travaille également sur des solutions logicielles en matière de reporting ESG pour les acteurs de ­l’immobilier. En 2024, les promoteurs immobiliers devront être en mesure de fournir des rapports sur les émissions de CO2 et l’impact de leurs projets de construction.»

Incontestablement, Felix ­Hemmerling adopte une approche pragmatique dans ce qu’il entreprend. «Mes expériences personnelles guident ma vie professionnelle, indique-t-il, visant à trouver des solutions aux défis du quotidien. ­J’aurais pu créer une start-up dans un autre ­secteur si j’y avais rencontré des problèmes similaires ailleurs.»

Les étapes clés de la vie de Felix Hemmerling. (Visuel: Maison Moderne)

Les étapes clés de la vie de Felix Hemmerling. (Visuel: Maison Moderne)

Cette façon d’inspirer les aventures entrepreneuriales de ce jeune homme de 27 ans n’est toutefois pas nouvelle. En janvier 2017, c’est selon cette même approche qu’il crée sa première start-up, Univize, une plateforme qui permet aux lycéens de se connecter avec des étudiants universitaires pour échanger des informations sur leurs expériences et les universités. Cette idée lui était venue lorsqu’il cherchait à s’informer sur la ­Singapore Management University (SMU), où il prévoyait de poursuivre son bachelor après un passage à l’University College Dublin (UCD). Il s’était alors rendu compte à quel point il aurait été plus simple de pouvoir discuter à ­distance avec des étudiants locaux.

Citoyen du monde, ancré au Luxembourg

Le parcours académique de Felix ­Hemmerling, composé d’expériences universitaires en Irlande et à Singapour, lui confère une aura internationale. Signe de cette caractéristique, il peut aisément passer du français au luxembourgeois, à l’anglais, ou encore à l’allemand, en fonction de l’origine de ses interlocuteurs. Pourtant, c’est au Luxembourg, son pays natal, que Felix Hemmerling a cofondé Kodehyve. «Le Luxembourg constitue un marché idéal pour se lancer, car l’immobilier y occupe une place prépondérante. La culture immobilière du pays se distingue par l’accessibilité du marché à un grand nombre de personnes. Cette particularité engendre un dynamisme et des rendements financiers attrayants.» Et c’est sans compter que, «en tant que Luxembourgeois et connaisseur de l’écosystème local, cela facilite grandement la mise en place du réseau».

Toutefois, Kodehyve ne renie pas son envergure internationale. Bien que basés au Luxembourg, la majorité de ses clients ont une forte présence à l’étranger, notamment en Allemagne, aux Pays-Bas, en Belgique, en Suisse et au Portugal. Pour l’instant, le CEO de Kodehyve déclare se concentrer principalement sur le développement commercial en Europe, tout en ayant «des discussions intéressantes» avec des acteurs à Hong Kong et à Singapour. «Étant une petite structure, nous devons procéder étape par étape pour déterminer nos marchés cibles.»

Trois des mandats de Felix Hemmerling. Il a déjà entrepris six aventures entrepreneuriales. Quatre sont actuellement en cours, dont un récent projet de société de conseil sur lequel il garde encore une certaine couche de secret. Ses deux premières aventures, Univize et Zero25 sont achevées mais continuent d’enrichir les suivantes. (Visuel: Maison Moderne)

Trois des mandats de Felix Hemmerling. Il a déjà entrepris six aventures entrepreneuriales. Quatre sont actuellement en cours, dont un récent projet de société de conseil sur lequel il garde encore une certaine couche de secret. Ses deux premières aventures, Univize et Zero25 sont achevées mais continuent d’enrichir les suivantes. (Visuel: Maison Moderne)

La localisation au Luxembourg n’empêche pas l’équipe d’une vingtaine de personnes de collaborer depuis divers endroits. «Notre culture est ouverte, hybride, et nous adoptons un mode de travail semi-distant, semi-présentiel, ce qui me permet d’être souvent actif à ­l’international.»

Cette volonté d’ouverture sur le monde ne remet pas en cause l’ancrage luxembourgeois souhaité par les fondateurs de l’entreprise. «Notre structure est ­actuellement basée au Luxembourg et y restera, souligne à cet égard son CEO. À ce stade, nous n’envisageons pas de ­changer cet aspect, mais nous ajouterons ­probablement d’autres entités et implantations ­géographiques à l’avenir.»

Le succès, un partage collectif

En janvier 2023, à peine trois ans après sa création, Kodehyve est citée dans un article intitulé «Top 10 super-­promising start­ups from Luxembourg to follow in 2023» du média en ligne EU-Startups. Une reconnaissance pour la jeune entreprise, trois mois après la publication par Paperjam de son classement des 100 ambassadeurs de la tech au Luxembourg, incluant Felix ­Hemmerling dans la catégorie Start-upper. Une exposition qui ne le met pas très à l’aise. Il nous confie: «Je suis une personne très discrète dans ma vie privée et je ne cherche pas à me retrouver dans une liste à l’image de celle de Forbes, 30 Under 30.» Il admet toutefois l’utilité de telles distinctions. «Je trouve toujours agréable de voir qu’un écosystème reconnaît ce que je fais dans l’industrie, mais le plus grand plaisir est d’être reconnu pour ce que nous faisons ensemble dans nos ­différentes sociétés.»

Le succès est personnel et relatif.
Felix Hemmerling

Felix Hemmerling

Pour Felix Hemmerling, «le succès est personnel et relatif», et il prône une approche plus collective du concept. «Je suis conscient des sociétés que nous avons créées et des équipes que nous avons formées. Pour nous, c’est un énorme ­succès, visible lorsque nous sommes réunis en équipe. Chaque étape est un succès, car même face à des défis, des obstacles et des adversités, nous parvenons à produire quelque chose. C’est ainsi que nous considérons le succès.»

La croissance rapide de Kodehyve illustre cette vision du succès. En trois ans, la start-up est passée de deux personnes à 20. «C’est le résultat de nombreux efforts investis et de nombreuses demandes de clients pour s’abonner à notre plateforme, nécessitant encore plus de ­personnel pour soutenir cette croissance.»

En novembre 2022, Kodehyve révélait que son portefeuille de clients avait été multiplié par six depuis sa création. Ce phénomène a été catalysé notamment par les confinements successifs durant la pandémie de Covid-19, qui ont incité les promoteurs à utiliser des outils numériques pour coordonner leurs projets à distance. De la sorte, Kodehyve a bénéficié d’une première levée de fonds d’un million d’euros en juin 2021, ainsi que d’un financement de 150.000 euros du ministère de l’Économie, puis d’une seconde levée de fonds de 2,6 millions d’euros en novembre 2022, portant le total de capital levé à près de 3,8 millions d’euros.

Le coût de l’indépendance

Bien que Kodehyve se développe rapidement, Felix Hemmerling envisage ses démarches entrepreneuriales sur le long terme. Parmi les participants à la première levée de fonds figure Frank ­Veyder, investisseur et entrepreneur. Felix ­Hemmerling l’a rencontré pour la ­première fois lors de ses études à Singapour. «Je l’ai rencontré avant de lancer Univize, ma première start-up, dont il a suivi le parcours sans jamais investir. Après avoir fermé cette entreprise, j’ai continué à partager mon parcours avec lui; il est devenu mon ­mentor, avant de finalement investir. Effectivement, quelqu’un comme Frank amène d’autres investisseurs.»

Laurent Schonckert, CEO de Cactus, est également un investisseur de la première heure dans le capital de Kodehyve et a contribué à l’évolution de la société. «Je ne connaissais pas Laurent au départ. Je savais qu’il connaissait d’autres investisseurs déjà confirmés. Je l’ai appelé et il m’a invité à le rencontrer.»

«Ces livres m’ont appris à déterminer quand il faut continuer à foncer, et quand il faut savoir arrêter quelque chose», confie le jeune entrepreneur. (Visuel: Maison Moderne)

«Ces livres m’ont appris à déterminer quand il faut continuer à foncer, et quand il faut savoir arrêter quelque chose», confie le jeune entrepreneur. (Visuel: Maison Moderne)

À l’heure actuelle, la start-up compte 19 investisseurs du Luxembourg, de France, de Belgique, de Singapour et du Japon. Aucun d’entre eux n’est client de l’entreprise. «Il s’agit de préserver la confiance dans un marché immobilier basé sur les réseaux. Nous voulons être un acteur indépendant qui collabore étroitement avec ses clients sans conflits d’intérêts.» Cette rigueur entrepreneuriale est très importante pour Felix Hemmerling. «C’est également lié au risque de privilégier des développements pour un certain promoteur pour des raisons financières ou de respect, ce qui pourrait ne pas mener plus loin dans notre développement.»

L’indépendance a un coût. Refuser une offre d’investissement est une situation que les fondateurs de Kodehyve ont déjà connue. «Lors de notre première levée de fonds, un groupe d’investisseurs était prêt à nous fournir un million ­d’euros. Cependant, ces derniers souhaitaient supprimer certains budgets dédiés au bien-être des employés et aux plantes, ainsi que réduire les salaires. À la suite de cette réunion, nous avons décidé de ne pas travailler avec eux.»

La «loi de l’attraction», une approche saine dans les affaires

Cette approche saine des affaires se retrouve également dans la manière dont Felix Hemmerling choisit les membres de son équipe. Il recherche des personnes ayant des parcours et profils variés. «Je suis opposé à l’idée de simplement choisir des personnes qui te ­ressemblent. Il est fortement désavantageux d’avoir uniquement des personnes qui pensent comme toi, car cela ne fait pas évoluer ton esprit, tes opinions, et tu n’obtiens pas d’autre point de vue sur les problèmes et les défis», souligne-t-il.

Des compétences, ça s’acquiert; pas une culture.

Felix Hemmerling

Les compétences des candidats sont importantes, mais la culture d’entreprise est primordiale. Il n’hésite pas à évoquer la «loi de l’attraction»: «Tu attires ce que tu reflètes. Par ce biais, tu attires des gens qui partagent la même passion que toi et qui veulent évoluer dans un environnement similaire au tien.» Pour identifier les ­profils correspondant à cet état d’esprit, il intervient lors d’un «culture check», un entretien ouvert pour évaluer les valeurs des candidats. «La plupart échouent à ce stade.» La mission d’une société peut évoluer dans le temps. «Des compétences, ça s’acquiert; pas une culture.» C’est pourquoi il recrute principalement des candidats qui adhèrent à la culture de l’entreprise et qui sont capables d’acquérir des compétences en cours de route.

«Dans tout ce que j’entreprends, je porte une attention particulière à la qualité des relations.» Cela s’applique également à l’attraction des clients potentiels. «Si nous remarquons qu’une relation avec un client n’est pas adéquate, que ce soit parce qu’il est difficile ou parce qu’il ne s’aligne pas avec notre vision, nous n’hésitons pas à refuser une collaboration.» Cette approche vise à protéger les employés de l’entreprise et ses fondateurs.

Felix Hemmerling sur le terrain lors du LOA 2023, à Esch-sur-Alzette. (Photo: Maison Moderne)

Felix Hemmerling sur le terrain lors du LOA 2023, à Esch-sur-Alzette. (Photo: Maison Moderne)

Basé sur la «loi de l’attraction», ce principe dans les affaires, Felix ­Hemmerling l’a appris en pratiquant le triathlon pendant 12 ans. «Cela m’a appris à travailler à long terme pour atteindre un objectif. On se prépare ­pendant 9 ou 12 mois pour un triathlon. Il y a beaucoup d’occasions où l’on doit pouvoir dire “non”. Par exemple, si l’on ne sort pas le vendredi soir en boîte parce que l’on a un entraînement à 7 h le samedi matin et une course le dimanche, on se démarque déjà de ses pairs. Avec tous ces choix, on attire un autre type de personnes dans sa vie.» Et, par conséquent, «cela implique une rigueur de vie».

Être exigeant dans le choix de son entourage protège l’intégrité, «une question de plus en plus générationnelle», aux yeux du jeune entrepreneur. Cela englobe non seulement les actifs de l’entre­prise, mais aussi sa philosophie, sa vision, et la protection de ses employés. 

L’indépendance grâce à la finance décentralisée

La radicalité d’opinion et l’indépendance dont Felix Hemmerling fait preuve s’étendent également à la gestion de son patrimoine, essentiellement composé d’actifs numériques. «C’est mon argent et je le gère comme je le souhaite.» Il invite le public à s’interroger sur le rôle des banques et à faire davantage confiance à la finance décentralisée.

Il n’est donc pas surprenant de voir son nom associé au capital de Wagmi GP, un gestionnaire de fonds auto-­dépositaire dont la mission est de guider les investisseurs à travers l’éco-système financier décentralisé. Wagmi GP investit dans des cryptoactifs tels qu’ethereum, des stablecoins et bien d’autres, avec très peu d’intermédiaires centralisés. «Nous gérons nous-mêmes nos actifs sur des cold wallets.»

L’aventure de Wagmi GP a démarré en février 2022, en ouvrant le capital au réseau familial et aux amis. Aujourd’hui, le véhicule d’investissement compte des investisseurs privés et des entreprises, tous investisseurs professionnels, avec un ticket d’entrée minimum de 225.000 euros. «Nous souhaitons aller plus loin avec des institutions telles que des family offices ou des compagnies d’assurances.»

Actuellement, Wagmi GP est en cours de certification pour obtenir une licence d’AIFM auprès de la CSSF. Aux côtés de ses six partenaires dans cette société, Felix Hemmerling joue le rôle de gestionnaire de fonds, gérant les investissements, les actifs, les entrées et sorties, et la communication. À cet égard, il présente un argument convaincant: «Au cours des six premiers mois, nous étions entre 20% et 25% de performance.»

Au-delà de sa vision, cet entrepreneur que des journées de 15 heures de travail n’effraient pas n’hésite pas à mettre les mains dans le cambouis. Cela saute aux yeux lorsqu’on l’observe en pleine action. Nous l’avons retrouvé lors de la soirée d’ouverture du LOA. Chargé de ­superviser la sécurité de l’événement, écouteurs aux oreilles, il prend le temps de parcourir chaque recoin du site, d’échanger avec les gens, tout en gardant un œil sur les chiffres. «Encore beaucoup de billets ont été vendus ce vendredi matin; entre 5.000 et 6.000 participants sont attendus dans la soirée et jusqu’à 7.000 demain», nous confie-t-il en traversant la foule. Homme d’affaires avant tout, il sait précisément quand fermer le site, un peu après minuit, moment où les ventes de produits de consommation ne génèrent plus de chiffre d’affaires.

Féru «d’exploration de nouveaux domaines» et «fasciné par l’idée de créer quelque chose à partir de rien et d’en voir l’impact positif sur les gens», il a sans doute déjà quelques idées de fichiers Excel en tête, représentant des plans d’affaires potentiels. «J’ai beaucoup ­de fichiers Excel qui restent des fichiers Excel, admet-il, car je ne me lance pas dans un projet si je ne suis pas expert dans ce sujet ou n’ai aucun lien avec l’écosystème concerné.» La passion et le souci d’excellence… De quoi nourrir son prochain projet de société de consulting, sur lequel il préfère encore rester discret.

Cet article a été rédigée pour l’édition magazine de  parue le 24 mai 2023. Le contenu du magazine est produit en exclusivité pour le magazine. Il est publié sur le site pour contribuer aux archives complètes de Paperjam.  

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