Face à la menace Zoom, Cisco a relancé Webex, avec une kyrielle de nouveautés. (Photo: Shutterstock)

Face à la menace Zoom, Cisco a relancé Webex, avec une kyrielle de nouveautés. (Photo: Shutterstock)

Fondée en 1997 et rachetée pour 2,3 milliards de dollars en 2005 par Cisco, Webex a regardé l’affamée Zoom profiter à plein du Covid-19 et du télétravail en 2020. Le géant est bien décidé à garder son rang, a-t-il fait savoir lors de WebexOne. Des nouveautés au service d’un mode de travail hybride.

Communiqué après communiqué, annonce après annonce et article après article, Zoom a énervé les communicants de Cisco en charge de sa solution de vidéoconférence, Webex. Il fallait bien que «l’ancêtre» se décide à réagir avec fermeté, sous peine de voir la start-up américaine devenir la future reine.

WebexOne, première grand-messe de deux jours sur la vidéoconférence et son avenir, a été l’occasion d’une démonstration de force pour la pépite rachetée par Cisco en 2005. «Webex engage un tournant marquant, à l’image des nouvelles formes de travail: plus hybrides et moins dépendantes de la géographie», commente Jeetu Patel, vice-président et manager général du département Sécurité & Applications de Cisco. «Ces nouvelles pratiques ouvrent la voie à une économie plus globale et offrent la possibilité à tout le monde de joindre ses forces, peu importe d’où vient chaque collaborateur. Les innovations que nous avons annoncées aujourd’hui ont pour but de renforcer la collaboration fluide, les organisations hybrides de travail connecté et l’expérience utilisateur intelligente, basées sur des fondations solides pour la sécurité et le respect de la vie privée, auxquels nous portons une importance particulière chez Cisco.»

D’abord, : annulation du bruit ambiant et amélioration du son des interlocuteurs; transcription et sous-titres en temps réel; actions et commandes vocales; affichage de l’arrière-plan amélioré; «Webex Huddle», pour les appels spontanés en petit comité en un clic; plusieurs fonctionnalités basées sur l’intelligence artificielle améliorant la messagerie et les appels.

D’autres viendront dans les semaines et les mois prochains: analyse des gestes lors des réunions et retranscription à l’écran (pouce levé, applaudissements…); partage immersif de présentations, vidéos et applications avec un arrière-plan dynamique; traduction en temps réel (français, néerlandais, anglais, espagnol, allemand, mandarin…) disponible dès février prochain; sauvegarde automatique des documents et des enregistrements dans l’application; réunions à plusieurs jusqu’à 25.000 personnes, et jusqu’à 100.000 personnes grâce à «Webex Events»; feuilles de route et limitation du temps de parole pour contrôler la durée des réunions.

Ensuite, Webex annonce pour intégrer les applications dont les utilisateurs peuvent avoir besoin ou envie, comme Box, Dropbox, Miro, Mural, Salesforce, ServiceNow et Workplace de Facebook.

Enfin, ces deux types d’annonces sont complétées par , à moitié à domicile, à moitié au bureau, et que cela nécessite d’avoir un écran particulier doté d’enceintes adaptées, une caméra que l’on puisse diriger de la main et une extension pour adapter tous les appareils utilisés quotidiennement, que ce soit le casque, l’appareil photo ou les périphériques classiques.

Avec 600 millions d’utilisateurs quotidiens sur 3 milliards réputés à distance, Webex ne veut pas abandonner le terrain à Zoom. Ça valait bien le coup de faire un zoom sur ce qu’elle promet à ses utilisateurs.