Vous êtes plutôt cigale ou fourmi ?
. – «Pendant 18 ans, j’ai été plus fourmi que cigale, car j’étais frontalier. Je travaillais dur et j’investissais dans des biens immobiliers en France. En 2015, je me suis installé à Bonnevoie, puis à Howald. Aujourd’hui, je dirais que je suis devenu un peu plus cigale, car j’ai gagné en qualité de vie et j’ai commencé à profiter de la vie.
Vous souvenez-vous de votre premier salaire et de ce que vous en avez fait ?
«L’équivalent de 3.000 euros brut en mai 1995 au centre de recherches d’ArcelorMittal à Maizières-lès-Metz. Je me souviens m’être acheté des vêtements et avoir souscrit à un abonnement Canal+. Mes parents me le refusaient et je pouvais enfin me le permettre ! J’avais le sentiment d’être passé dans une autre catégorie socioprofessionnelle.
Vous avez 10 minutes pour boucler votre valise, direction une île déserte. Qu’emportez-vous ?
«Ma compagne, mes enfants, une paire de baskets – car je me suis remis à la course – et mes clubs de golf. Je tape tous les soirs un petit peu avec ma fille de 7 ans. Le golf est devenu une partie de ma vie.
Qu’est-ce qui vous attire dans le golf ?
«À 30 ans, je n’avais pas accroché. J’ai recommencé à 52 ans et j’ai découvert le côté tactique et stratège. Aujourd’hui, je considère le golf comme une activité plus mentale que de simplement “taper dans une balle”, comme j’en avais l’impression au début. Avec un coach et d’autres amateurs de golf, je voyage vers des destinations ensoleillées où l’on combine entraînement le matin et 18 trous l’après-midi. C’est vraiment quelque chose que j’apprécie.
Le prix de certaines choses vous dérange-t-il ?
«L’immobilier n’a eu de cesse de grimper, mais j’ai le sentiment qu’au Luxembourg, les prestations ne sont parfois pas à la hauteur des tarifs. Idem dans la restauration, où le rapport qualité / prix est perfectible.
Investissez-vous à titre personnel ?
«Oui, essentiellement dans l’immobilier car j’ai toujours considéré que cela restait une valeur sûre. Je prévois de vendre mes biens pour placer l’argent en assurance-vie avant mes 60 ans, de manière à transmettre cela de façon optimale à mes enfants.
Quel est l’investissement « coup de cœur » dont vous êtes le plus satisfait ?
«Une maison d’architecte rénovée avec cachet. Je me souviens avoir cassé ma tirelire pour ce bien, et, aujourd’hui, je suis content que mes enfants puissent en profiter.»
Cet article a été rédigé pour l’édition magazine de parue le 20 juin 2023. Le contenu du magazine est produit en exclusivité pour le magazine. Il est publié sur le site pour contribuer aux archives complètes de Paperjam.
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