La passion de Fabienne Bozet pour l’équitation se poursuit dans son quotidien avec ses deux chevaux. (Photo: Anthony Dehez)

La passion de Fabienne Bozet pour l’équitation se poursuit dans son quotidien avec ses deux chevaux. (Photo: Anthony Dehez)

L’administratrice de sociétés – dont SES – Fabienne Bozet maîtrise ses dépenses, mais s’octroie des randonnées équestres inédites à travers le monde. 

Vous êtes plutôt cigale ou fourmi?

. – «Certainement pas cigale! Mais je ne dirais pas fourmi non plus…

Vous n’êtes pas une flambeuse, donc?

«Avec mon métier, cela serait difficile! En ayant été CFO pendant 20 ans puis CEO pendant 7 ans, cela serait antinomique. Mais je pense qu’il faut avoir une part de rêve en soi.

Pour quels plaisirs êtes-vous prête à ne pas regarder à la dépense?

«Les voyages: cela permet de découvrir le monde et d’autres cultures. Quand il s’agit de gâter ma famille, je ne regarde pas non plus à la dépense.

Avez-vous une passion particulière?

«J’aime découvrir le monde à cheval. Ma dernière randonnée équestre, je l’ai faite en Tanzanie. Mais avant cela, j’ai découvert le Rajasthan, l’Utah, le Pérou, le Sénégal ou encore le Botswana.

Qu’aimez-vous dans ce mode de voyage?

«C’est une façon de découvrir le monde qui me plaît, car elle est bien plus lente. On avance au rythme des chevaux – tantôt au trot, parfois au galop [sourire] – et la rencontre avec les populations locales est généralement plus chaleureuse. Un lien particulier se crée et l’on sort clairement des sentiers battus.

D’où vous vient cette passion pour l’équitation?

«J’ai accompagné mon fils à l’équitation lorsqu’il avait 5 ans et je me suis laissé tenter à l’âge de 32 ans. Mon deuxième mari étant cavalier, il m’a invitée à une randonnée équestre en Corse. Et je peux vous dire que c’était corsé! Nous avons voyagé de refuge en refuge. Depuis lors, je réalise une randonnée équestre par an.

Avez-vous des chevaux?

«Oui, j’en ai deux. Mais je ne les prends pas en randonnée autour du monde ou lors de voyages organisés par des agences spécialisées.

Y a-t-il un projet qui vous tient à cœur, mais que vous ne pouvez actuellement pas concrétiser?

«Faire la route de Saint-Jacques-de-­Compostelle. J’ai déjà fait une étape à cheval, mais l’idée serait ici de parcourir l’ensemble de la route, à pied ou à cheval…

Vous souvenez-vous de votre premier salaire et de ce que vous en avez fait?

«Lorsque j’étais étudiante, j’aidais ma maman dans sa petite épicerie. Et elle m’a très tôt initiée aux marges à réaliser sur les produits à plus haute valeur ajoutée. Je me suis mise à confectionner des salades préparées et, avec les profits engendrés, je suis partie en voyage au ski avec mes camarades d’université.

Qu’est-ce que l’argent ne peut pas acheter?

«L’amour et l’amitié.»

Cette interview a été rédigé pour l’édition magazine de  parue le 24 mai 2023. Le contenu du magazine est produit en exclusivité pour le magazine. Il est publié sur le site pour contribuer aux archives complètes de Paperjam.  

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