La nouvelle structure, dans laquelle ne seront pas reprises les entités britanniques, irlandaises et scandinaves, devra réduire les coûts de gestion et surveiller les rémunérations des cadres. (Photo: Shutterstock)

La nouvelle structure, dans laquelle ne seront pas reprises les entités britanniques, irlandaises et scandinaves, devra réduire les coûts de gestion et surveiller les rémunérations des cadres. (Photo: Shutterstock)

Selon le Financial Times, EY lancera, le 1er juillet, une structure «régionale» européenne qui viendra notamment superviser les rémunérations de ses cadres dans les entités nationales du Big Four.

La faillite de Wirecard continue de faire des vagues chez EY, qui a déjà perdu de gros clients en Allemagne comme Deutsche Telekom et Commerzbank. Selon le Financial Times, la structure régionale annoncée en février dernier devrait être chargée de superviser la rémunération des cadres dans les entités disséminées dans la plupart des pays européens (mais pas en Grande-Bretagne, ni en Irlande, ni en Scandinavie).

«Le conseil et le conseil en fusion et acquisition seront regroupés dans un seul compte de résultat», écrivent nos confrères, tandis que celle de l’audit et de la fiscalité est plus compliquée en raison des réglementations.

L’organisation est aussi mise en place pour réduire de moitié les coûts de gestion.

Le Luxembourg fera partie de ce groupement régional, qui comprend 27.000 employés et 4,7 milliards de dollars de chiffre d’affaires annuel.

Wirecard était une fintech à l’ascension fulgurante, stoppée par des révélations du Financial Times en 2019 avant que la justice ne se saisisse de l’affaire.

La semaine dernière, le cabinet d’audit  ni d’émettre une opinion défavorable sur les comptes de Solutions 30, elle aussi dans une tempête boursière après les accusations de Muddy Waters.