Parti pour une société de cybersécurité au Moyen-Orient, Karim Michel Sabbagh revient à ses premières amours, le satellite dans un futur respectueux de l’environnement. (Photo: Maison Moderne/archives)

Parti pour une société de cybersécurité au Moyen-Orient, Karim Michel Sabbagh revient à ses premières amours, le satellite dans un futur respectueux de l’environnement. (Photo: Maison Moderne/archives)

Poliment débarqué du leader mondial des opérateurs de satellites SES en 2018, Karim Michel Sabbagh rebondit dans le nouveau projet de constellation de 100.000 satellites de Greg Wyler, celui qui a donné naissance au projet O3b, E-Space, et sera basé à Toulouse.

«Je connais Karim depuis qu’il travaille avec SES, lorsqu’il a eu la prévoyance de voir comment les systèmes NGSO allaient changer l’industrie. Non seulement il a un palmarès impressionnant de réalisations de grandes organisations spatiales à la création d’équipes mondiales, mais il a l’expérience, la crédibilité et l’énergie nécessaires pour assumer immédiatement ce rôle et avoir un impact. Nous avons des objectifs ambitieux chez E-Space, et Karim nous aidera à perturber les marchés traditionnels du new space, alors que nous modifions fondamentalement la conception des systèmes spatiaux LEO hérités pour fournir des capacités satellitaires entièrement nouvelles à une fraction du coût.»

Dans un communiqué, Greg Wyler, ex-O3b Networks et ex-OneWeb, aujourd’hui à la tête d’E-Space, annonce avoir recruté l’ex-CEO de SES au poste de directeur général pour l’Europe et le Moyen-Orient (EME), pour superviser toutes les stratégies et opérations commerciales, soutenir le développement corporatif régional et les activités de l’équipe technique et manufacturière et diriger les interactions avec les organisations commerciales, gouvernementales et de défense, ainsi qu’avec d’autres parties prenantes régionales essentielles. M. Sabbagh aidera également le CEO à définir les programmes-clés, les actions opérationnelles et les fonctions de gestion générale.

E-Space, basée à Toulouse et aux États-Unis, prévoit de lancer «le réseau en orbite terrestre basse (LEO) le plus durable au monde, qui dépassera les 100.000 satellites de communication multi-applications durables pour aider les gouvernements et les entreprises à accéder en toute sécurité et à un prix abordable la puissance de l’espace pour résoudre les problèmes sur Terre». Ces satellites devraient aussi ramasser les débris de l’espace.

En début d’année, M. Wyler avait annoncé que les premiers satellites seraient lancés cette année mais qu’il faudrait compter sur une grosse année 2023. Ses satellites ne serviront pas que la communication entre les gens ou les organisations, mais aussi pour l’internet des objets.