«Si l'attrait d'un marché du travail transfrontalier disparaît, c'est une grande perte pour les employés comme pour les employeurs, alors que la pénurie de main-d'œuvre qualifiée ne cesse de s'aggraver» souligne le président du Groupement européen de coopération territoriale (GECT) Euregio Meuse-Rhin, Emile Roemer, selon la lettre cité par l’agence de presse belge.
«Contrairement au droit de la sécurité sociale (qui a fait l'objet d'un accord-cadre européen, ndlr), ces questions fiscales ne sont pas réglées au niveau européen, mais font l'objet d'arrangements entre les pays concernés. Il s'agit d'accords visant à éviter la double imposition», expliquent les Euregios. «L'absence de dispositions fiscales crée une situation dans laquelle des circonstances similaires dans différentes régions frontalières peuvent conduire à des impositions fondamentalement différentes.»
Une lettre a été envoyée aux ministres des Finances des trois États concernés, dont la ministre des Finances des Pays-Bas Sigrid Kaag, le ministre fédéral belge Vincent Van Peteghem, le ministre fédéral allemand des Finances Christian Lindner, et aux ministres des Finances de Rhénanie-du-Nord-Westphalie et de Basse-Saxe, font savoir les Euregios mercredi.