Charles Michel a dirigé son premier sommet européen jeudi à Bruxelles. (Photo: Shutterstock)

Charles Michel a dirigé son premier sommet européen jeudi à Bruxelles. (Photo: Shutterstock)

Le Conseil européen a décidé d’adhérer à l’objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2050, tel que prévu dans les accords de Paris. Seule la Pologne a refusé de s’y engager.

Le sommet des chefs d’État et de gouvernement européens a duré tard dans la nuit de jeudi à vendredi. Les discussions autour des objectifs climatiques, interrompues par les premiers résultats des élections britanniques, ont été difficiles.

Mais, finalement, le Conseil européen a «fait sien l’objectif consistant à parvenir d’ici 2050 à une UE neutre pour le climat, conformément aux objectifs de l’accord de Paris». Un bémol cependant: un État membre, à ce stade, n’a pas voulu s’engager à mettre en œuvre cet objectif: il s’agit de la Pologne. Le Conseil européen reviendra sur ce point en juin 2020.

Le fait que la Pologne reste en dehors de cet accord est «complètement acceptable», a déclaré Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne. À laquelle le Conseil européen a demandé de faire «avancer les travaux» .

À chacun son mix énergétique

Le Conseil européen a aussi souligné être «conscient de la nécessité d’assurer la sécurité énergétique, et de respecter le droit des États membres de décider de leur bouquet énergétique et de choisir les technologies les plus appropriées. Certains États membres ont indiqué qu’ils recourent à l’énergie nucléaire dans le cadre de leur bouquet énergétique national.» Ce à quoi s’opposent l’Autriche, mais aussi le Luxembourg.

Ce vendredi, les chefs d’État devraient discuter des résultats des élections britanniques et du prochain Brexit. Michel Barnier devrait être chargé de préparer les bases d’un traité de relations commerciales étroites avec le Royaume-Uni.