SES occupera une position centrale dans le développement de cette constellation de 280 satellites. (Photo: Shutterstock)

SES occupera une position centrale dans le développement de cette constellation de 280 satellites. (Photo: Shutterstock)

La constellation européenne d’environ 300 satellites qui fournira des communications rapides et sécurisées aux gouvernements, aux entreprises et aux citoyens européens va bientôt voir le jour. Les contrats nécessaires à son lancement ont été signés lundi à Bruxelles. 

Afin de concurrencer Starlink, l’Union européenne , une constellation de satellites destinée aux gouvernements et aux forces militaires. Inscrit dans la continuité des programmes Copernicus et Galileo, ce projet a franchi une étape importante ce lundi avec la signature, à Bruxelles, de deux contrats clés pour son déploiement. Parmi les acteurs majeurs impliqués figure le fournisseur de services de télécommunications par satellite SES.

Un premier contrat de concession, d’une durée de 12 ans, a été signé entre la Commission européenne et le consortium SpaceRise, qui réunit les principaux opérateurs européens de satellites: SES, Eutelsat et Hispasat. Un second contrat a également été conclu entre l’Agence spatiale européenne (ESA) et le consortium SpaceRise, intégrant ces fabricants de satellites et d’autres entreprises du secteur.

Le directeur général de SES Adel Al-Saleh, a souligné l’importance stratégique du projet: «Nous sommes honorés de diriger le consortium SpaceRise pour travailler avec la Commission européenne et l’Agence spatiale européenne sur le projet Iris qui fait partie intégrante de la stratégie spatiale européenne et favorise une collaboration ainsi qu’une innovation renforcées entre l’industrie et les secteurs publics.»

Avec un budget total de 10,6 milliards d’euros, Iris2 sera financé à hauteur de six milliards d’euros par l’Union européenne, 550 millions d’euros par l’ESA et plus de quatre milliards d’euros par des investissements privés. Lancée à bord de fusées européennes, la constellation doit renforcer l’autonomie, la résilience et la compétitivité de l’Europe tout en assurant un accès continu à des services de connectivité sécurisés. Cette dernière sera formée de 280 satellites –264 en orbite terrestre basse et 18 en orbite terrestre moyenne. Le lancement du tout premier est programmé pour 2029.