Les eurodéputés du CSV (en bas de g. à d.: Martine Kemp, Christophe Hansen  et Isabel Wiseler-Lima ) sont les moins bien notés par les ONG environnementales. (Photos: Maison Moderne/Archives)

Les eurodéputés du CSV (en bas de g. à d.: Martine Kemp, Christophe Hansen  et Isabel Wiseler-Lima ) sont les moins bien notés par les ONG environnementales. (Photos: Maison Moderne/Archives)

Cinq ONG environnementales européennes ont observé et noté le comportement électoral des eurodéputés en matière de défense de l’environnement, sur 30 dossiers politiques. Protecteurs, procrastinateurs ou «penseur préhistorique»: dans quelle catégorie se situent les eurodéputés luxembourgeois?

Les votes des eurodéputés en matière de protection de l’environnement et de la nature, concernant 30 dossiers politiques, ont été passés au crible par cinq ONG environnementales européennes, avec l’appui de la luxembourgeoise Natur&ëmwelt. «Il en ressort que seule une minorité d’eurodéputés se sont engagés de manière conséquence pour le renforcement de la protection de la nature et de l’environnement, dont seulement deux députés luxembourgeois», indiquent les ONG dans un communiqué de presse diffusé ce mardi. 

Ce EU Parliament Scoreboard fait ressortir trois types de profils d’eurodéputés, en fonction de leur degré d’engagement pour l’environnement. Pour le mesurer, et ainsi attribuer une note aux législateurs, les ONG ont établi une échelle allant jusqu’à 100 points. En ce qui concerne les députés luxembourgeois à Bruxelles, «déi Gréng et le LSAP sont clairement ceux qui se sont engagés avec le plus de fiabilité en faveur de mesures courageuses et urgentes», notent les ONG.

Les protecteurs

Ainsi, parmi les eurodéputés qu’elles décrivent comme «protecteurs», les ONG citent (déi Gréng), avec une note de 95/100 et (LSAP) avec 82/100. Ils font partie de la «minorité des eurodéputés qui ont saisi l’opportunité d’agir comme des défenseurs de la planète de par leurs votes à Bruxelles». Ils ne sont que 33% dans cette catégorie. 

Les procrastinateurs

19% du total des eurodéputés sont eux considérés comme des «procrastinateurs». Dans cette catégorie, le parti Renew Europe est cité avec une note de 56/100. Et l’on retrouve par ailleurs deux Luxembourgeois dans cette catégorie, avec «un engagement qui n’était pas assez ambitieux». Il s’agit de (DP) avec une note de 64/100 et avec une note de 56/100. En termes de parti, le DP est aussi considéré comme parti procrastinateur avec une note de 64/100. 

Les «prehistoric thinkers»

Encore moins bien notés, les «prehistoric thinkers» représentent selon les ONG 48% des eurodéputés. On y retrouve trois Luxembourgeois du CSV considérés comme tels: Martine Kemp (avec 35/100), (32/100) et (28/100), avec un engagement en faveur de l’environnement qualifié «d’insuffisant». Le parti dans son ensemble est lui aussi qualifié de «penseur d’un autre temps».