Perquisitionné le 11 décembre dernier à son domicile, son le 2 février dernier à la suite d’un vote en séance plénière du Parlement européen. L’interpellation de Marc Tarabella n’était donc qu’une question de temps. Ce vendredi 10 février au matin, la police s’est présentée au domicile de l’eurodéputé, pour le conduire à Bruxelles où il devait être entendu par un juge.
Marc Tarabella avait lui-même voté pour la levée de son immunité parlementaire, se disant prêt à répondre aux questions des enquêteurs. Selon la presse belge, il avait en effet été mis en cause par l’ancien eurodéputé italien Pier Antonio Panzeri qui aurait affirmé lui avoir versé remis entre 120.000 à 140.000 euros pour son «aide» dans les dossiers liés au Qatar. Fait que Marc Tarabella avait nié.
Dans cette affaire, , son compagnon l’assistant parlementaire Francesco Giorgi et Pier Antonio Panzeri sont toujours en détention. Ils sont poursuivis pour participation à une organisation criminelle, corruption et blanchiment d’argent.