À l’heure où les mots «taxonomie verte» entrent progressivement dans le langage quotidien des banquiers, Greenomy annonce, dans un communiqué, avoir convaincu Euroclear d’entrer dans son capital, pour un montant non communiqué.

Fondée en 2020, Greenomy a «digéré» la taxonomie verte européenne pour permettre aux entreprises, aux établissements de crédit et aux gestionnaires d’actifs de se conformer plus facilement à la législation européenne sur la finance durable. La fintech d’Alexander Stevens propose également de l’analyse pour aider à améliorer les performances dans le domaine du développement durable et faciliter la réorientation des fonds vers des activités durables, comme le prévoit le Green Deal européen.

Progressivement, pour devenir une plateforme mondiale, la fintech bruxelloise, présente au Luxembourg via Alain Mestat, intégrera d’autres taxonomies.

Les données ESG (environmental, social and governance) des émetteurs capturées par la plateforme permettront également de répondre aux besoins de reporting du segment des gestionnaires d’actifs, notamment les clients FundSettle, MFEX et iETF d’Euroclear.

«Euroclear s’engage pleinement à construire une IMF (institution de microfinance) durable grâce à l’amélioration de ses capacités, de ses partenariats stratégiques et de ses investissements», a commenté le CEO d’Euroclear Group, Lieve Mostrey. «Greenomy a une proposition de valeur ESG solide et convaincante avec sa position unique sur le marché, son modèle de données et une plateforme de bout en bout qui relie les émetteurs, les banques et les investisseurs. Il s’agit d’un partenariat véritablement complémentaire qui améliore les services et les produits des deux sociétés.»