La simplicité des ETF et leurs frais limités les rendent de plus en plus populaires auprès des investisseurs. (Photo: Shutterstock)

La simplicité des ETF et leurs frais limités les rendent de plus en plus populaires auprès des investisseurs. (Photo: Shutterstock)

Les investisseurs européens privilégient de plus en plus la gestion passive. Les encours dans les ETF, les fonds répliquant des indices boursiers, ont dépassé la barre des 1.000 milliards de dollars à la fin 2019.

Les investisseurs font de plus en plus confiance aux fonds indiciels cotés ou ETF (exchange traded funds). Selon des chiffres du consultant ETFGI donnés par le quotidien Les Échos, les encours de ces outils d’investissement, qui reproduisent les indices boursiers (CAC40, Footsie, Dow Jones, etc.), ont dépassé la barre des 1.000 milliards de dollars en Europe à la fin 2019.

Ces fonds qui privilégient la gestion passive ont été développés il y a un peu plus de 20 ans aux États-Unis. En Europe, leur succès a démarré avec la crise financière de 2008. En 2009, ils avaient déjà engrangé 220 milliards d’actifs et, fin 2015, les actifs approchaient les 500 milliards USD.

La hausse a donc été très importante au cours des quatre dernières années, mais l’Europe reste loin des États-Unis, où les encours dépassent les 4.000 milliards USD.

Plus simple et moins cher

: la réplique d’un indice boursier. Elle entraîne des frais moins importants que dans le schéma de la gestion active, qui prévoit qu’un gestionnaire prenne des décisions d’investissement au cas par cas. Ils sont aussi plus faciles à comprendre pour les investisseurs non professionnels et sont largement utilisés par les robo-advisors.

En Europe, c’est le gestionnaire de fonds américain BlackRock qui domine ce marché, avec une part de 45%, précisent Les Échos. En 2019, sur les 126 milliards de dollars investis dans des ETF, près de 60 milliards ont été injectés par BlackRock.