La sécheresse et la canicule de l’été 2020 ont entraîné un assèchement sévère de la couche arable, alors que celle-ci ne s’était pas encore remise du manque de pluie au printemps, ce qui ne sera pas sans conséquences pour l’agriculture. (Photo: Shutterstock)

La sécheresse et la canicule de l’été 2020 ont entraîné un assèchement sévère de la couche arable, alors que celle-ci ne s’était pas encore remise du manque de pluie au printemps, ce qui ne sera pas sans conséquences pour l’agriculture. (Photo: Shutterstock)

Le mois d’août, avec sa longue canicule, a été le deuxième mois le plus chaud jamais enregistré. Et le mois de juillet a été parmi les dix mois de juillet les plus secs. Ce qui ne sera pas sans conséquences pour l’agriculture.

Alors que les températures des mois de juillet et d’août ont été plutôt moyennes, le mois d’août a connu une canicule inhabituellement longue, note le service météorologique national AgriMeteo de l’Asta (Administration des services techniques de l’agriculture) du ministère de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural, qui a publié le bilan météorologique du 1er juin au 31 août 2020.

Ainsi, si l’été 2020 a été le dixième plus chaud depuis le début des relevés de température en 1838, le mois d’août a été le deuxième mois d’août le plus chaud jamais enregistré. À la station météorologique de Clemency, les températures journalières moyennes étaient supérieures à 20°C pendant 12 jours consécutifs et même supérieures à 25°C pendant 5 jours consécutifs. La température maximale a été enregistrée à 38,3°C le 9 août à Steinsel.

Sécheresse en juillet et août

Mais l’été 2020 a aussi été marqué par une forte sécheresse. Les précipitations totales à travers le pays étaient nettement inférieures aux valeurs moyennes, alors même qu’en juin, les précipitations étaient encore légèrement supérieures à la moyenne dans presque tout le pays. Mais juillet a été parmi les 10 mois de juillet les plus secs depuis 1851 à toutes les stations. Et cette sécheresse s’est poursuivie en août. Ce manque de pluie a été le plus prononcé dans le sud et le long de la Moselle, avec un record de −86 mm à Grevenmacher.

Cette sécheresse et cette canicule ne seront pas sans conséquences pour l’agriculture. Elles ont en effet entraîné un assèchement sévère de la couche arable, alors que celle-ci ne s’était pas encore remise du manque de pluie au printemps. Un point sur la saison des récoltes et sur l’influence de ces conditions météorologiques extrêmes est d’ailleurs prévu avec le ministre de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural, (LSAP).