Le ministre de l’Économie, Franz Fayot, a rendu visite au CEO de Spire Global, Peter Platzer, en avril dernier. (Photo: SIP)

Le ministre de l’Économie, Franz Fayot, a rendu visite au CEO de Spire Global, Peter Platzer, en avril dernier. (Photo: SIP)

Le conseil de gouvernement a approuvé l’extension à trois nouvelles missions de son accord de 2018 avec la société de l’espace Spire Global, présentée comme la «next billion company» en 2017.

Avec la miniaturisation des satellites et le coût de plus en plus faible des lancements, la conquête spatiale se «démocratise». De plus en plus d’acteurs y expédient des constellations de satellites, le plus souvent à basse orbite, parfois de milliers de nanosatellites, ce qui fait naître un nouveau risque: celui de collision.

L’extension, par l’État, de l’accord qui le lie à la pépite de l’espace Spire Global, depuis 2018, à trois nouvelles missions relève de cette dynamique. La première mission sera d’opérer des satellites de type CubeSat incluant une charge utile spécifique, dont le but est de détecter des débris spatiaux. La deuxième sera d’opérer des satellites de cette taille pour recueillir des données d’observation de la Terre, et notamment des données relatives à la haute mer, à l’agriculture et à la gestion des forêts. Et la troisième consistera à recourir à des liens intersatellites afin de permettre un acheminement plus rapide des données à haute priorité vers l’utilisateur final.

Fondée en 2012 en Californie et ayant notamment des bureaux à Singapour et à Glasgow, Spire emploie actuellement 250 personnes sur ses 6 sites, dont 53 au Luxembourg. Spire Global est une des sociétés de l’espace attirées au Luxembourg par l’ex-ministre de l’Économie, (LSAP) en 2017 contre 70 millions de dollars via le Luxembourg Future Fund.

On ignore quels engagements financiers supplémentaires ont été pris par le gouvernement dans le cadre de cette extension.

Le ministre de l’Économie, (LSAP), était allé à la rencontre du CEO de Spire, r, en avril. La société peaufine son entrée en bourse aux États-Unis, à la recherche de capitaux pour accélérer sa croissance, elle qui opère une centaine de nanosatellites dans un marché de la donnée de l’espace en plein développement.