Pour faire face à la crise, l’Estonie a organisé un hackathon de 48 heures pour lancer cinq outils… développés au Luxembourg par le CTIE. (Photo: Shutterstock)

Pour faire face à la crise, l’Estonie a organisé un hackathon de 48 heures pour lancer cinq outils… développés au Luxembourg par le CTIE. (Photo: Shutterstock)

Comment l’Estonie, État le plus à la pointe en termes de technologie, a répondu à la crise du coronavirus? En organisant un hackathon de 48 heures. Objectif: créer des solutions aux problèmes.

La planète a des problèmes, l’Estonie a des solutions. Il ne doit pas y avoir meilleure définition d’une «start-up nation», concept brandi un peu partout et souvent largement galvaudé.

Le 13 mars à midi, l’écosystème start-up mené par Garage48 et Accelerate Estonia lance «Hack the Crisis», un hackathon en ligne (48 heures non-stop d’ateliers) qui a réuni plus de 1.000 personnes à distance en visioconférence.

L’idée, , est de détecter les cinq meilleurs projets, de les financer à hauteur de 5.000 euros et que leur solution soit directement mise en œuvre.

Les cinq projets retenus sont:

- Une carte interactive du coronavirus qui permet de visualiser les données du Conseil de la santé sur le coronavirus en Estonie;

- Un chatbot qui répond pour le gouvernement aux questions les plus communes sur la crise;

- Un questionnaire d’auto-évaluation pour informer les personnes sur leur risque potentiel d’être infecté;

- Un site web pour recenser les volontaires médicaux des hôpitaux afin de recruter des personnes si le besoin de ressources supplémentaires se fait sentir;

- Une plate-forme de partage destinée aux entreprises B2B pour leur permettre d’échanger temporairement des collaborateurs.

Pas très éloignés des initiatives prises par le Luxembourg. Et sans passer par un hackathon.