Depuis 2017, le régulateur estonien délivrait des licences à de nombreux acteurs des cryptomonnaies. Depuis le début de l’année, il effectue un spectaculaire retour en arrière. (Photo: Shutterstock)

Depuis 2017, le régulateur estonien délivrait des licences à de nombreux acteurs des cryptomonnaies. Depuis le début de l’année, il effectue un spectaculaire retour en arrière. (Photo: Shutterstock)

La CSSF estonienne a retiré plus de 500 licences à des acteurs de la monnaie cryptée. À la pointe depuis 2017, le petit pays balte en examine 900 autres dans le cadre du scandale de la Danske Bank, un blanchiment de 200 milliards entre 2009 et 2015.

L’Estonie, le rêve de tout dirigeant qui voudrait digitaliser son pays, avait habitué à meilleure publicité. Pourtant, à bien y regarder, l’attitude du régulateur bancaire et financier estonien paraît aujourd’hui tout aussi adaptée qu’elle a peut-être été imprudente depuis 2017.

Au nord de l’Europe, les acteurs de la cryptomonnaie s’y étaient donné rendez-vous par centaines afin d’obtenir une licence bancaire qui leur permettaient ensuite de ‘passeporter’ leur activité dans toute l’Europe.

Depuis le début de l’année, le régulateur a pris le chemin inverse et retiré 500 licences, principalement à des sociétés qui ne l’avaient pas activée six mois après l’avoir obtenue. Les régulateurs craignaient que les entreprises utilisent leurs informations d’identification locales pour aider à commettre des fraudes ailleurs. Plus de 500 – un tiers du total – de leurs permis cette année, .

900 autres licences sont encore à l’examen, dans la foulée du scandale de la Danske Bank, qui aurait utilisé l’Estonie pour blanchir 200 milliards d’euros.

Les entreprises axées sur les cryptomonnaies ne sont pas les seules concernées par des opérations douteuses. La semaine dernière, il a été rapporté que . De nombreux investisseurs pensent que les deux plateformes n’étaient que des arnaques, .