Laurie Anderson. (Photo: Philharmonie)

Laurie Anderson. (Photo: Philharmonie)

Comment décrire Laurie Anderson? Comment réduire à un seul label, à une seule case, une artiste aussi indomptable, inclassable, insaisissable – en d’autres termes, aussi libre?

Ce 19.11., la Philharmonie Luxembourg invite aussi bien les curieux que les avant-gardistes convaincus à se faire leur propre idée lors d’un rendez-vous inédit avec la star américaine qui viendra couronner le festival de musiques nouvelles rainy days.

Avec ses 45 ans de carrière et sa vie de pionnière, nul doute que Laurie Anderson saura répondre comme il se doit au thème de la mémoire («memory») choisi pour l’édition 2023 du festival. Mieux encore : un bref coup d’œil au flyer rainy days nous apprend que son spectacle se présente comme une rétrospective futuriste.

L’oxymore vous choque ? L’idée de conjuguer passé et avenir vous paraît scandaleusement contradictoire ? Impossible n’est pas Laurie Anderson !

On retrouve dans l’œuvre de celle qui a fait débarquer l’avant-garde sur MTV à la fois une synth-pop fleurant bon les années 80 que du parlé-chanté des plus contemporains, aussi bien des instruments classiques que des matériaux multimédias absolument innovants.

Touche à tout, elle voit la musique partout. Un jeu de lumière, un poème taoïste, le ronronnement d’un appareil électronique, l’espace vide autour de soi, une courbe esquissée sur une toile, un geste, un rêve… Ce qui se voit s’écoute, et ce qui s’écoute se voit. Tout peut devenir matière à composition.

Mais attention : si son imaginaire créatif ne connaît aucune limite, Laurie Anderson sait aussi garder les pieds sur terre pour rester dans le partage et la générosité vis-à-vis de son public, évitant de tomber dans des excès d’abstraction. Ses concerts offrent une expérience immersive et incarnée, capable de transporter tout un chacun vers des horizons stimulants où la frontière entre musique et autres formes d’expression artistique s'estompe avec audace.

«Je raconte des histoires qui parfois ressemblent juste à des peintures, parfois à des chansons, parfois à des films,» confiait-elle un jour en toute simplicité, avant de conclure: «ce sont juste de histoires». Laissez-vous inviter à de nouveaux voyages par cette conteuse hors-normes le 19.11 à la Philharmonie !

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