Eric Klückers, l’actuel directeur général de Contern SA, vient d’être nommé administrateur délégué. (Photo: Contern SA)

Eric Klückers, l’actuel directeur général de Contern SA, vient d’être nommé administrateur délégué. (Photo: Contern SA)

Eric Klückers, l’actuel directeur général de Contern SA, accède à la fonction d’administrateur délégué après la dernière réunion du conseil d’administration. L’entreprise de construction a également publié ses résultats annuels, ce mardi 2 août, avec un chiffre d’affaires en hausse de 12,9%.

«Cette nomination est pour la bonne personne au bon moment. M. Klückers a vraiment réalisé un travail remarquable depuis ses débuts dans l’entreprise il y a plus de 25 ans, nous avons donc souhaité lui montrer notre confiance avec cette nouvelle fonction», commente pour Paperjam Robert Dennewald, le président du conseil d’administration de Contern SA.

À ce jour, le conseil d’administration est donc composé de cinq personnes, et l’actionnariat est toujours détenu à 65,5% par Robert Dennewald et à 34,5% par la SNCI (Société nationale de crédit et d’investissement). Eric Klückers cumule désormais la fonction d’administrateur et la fonction de directeur général.

Ce diplômé de HEC Liège de bientôt 55 ans a rejoint le groupe Ciments luxembourgeois en février 1997 comme directeur du marketing. En juin 2000, il a pris les fonctions de business development manager et de directeur adjoint de la SA des Chaux de Contern (aujourd’hui Contern SA), avant d’être promu directeur général en 2008. Il a initié et entrepris une diversification des activités, et gère en parallèle deux sociétés immobilières: Tetris SA, qui a développé plus de cinq hectares de terrains industriels, ainsi que Business Park Contern SA, promoteur et bailleur de 25.000m2 de halls industriels et de bureaux commerciaux.

Un marché porteur

L’entreprise spécialisée dans la fabrication et le commerce de produits en béton et autres matériaux pour le secteur de la construction a également publié ses résultats annuels pour l’année 2021 ce mardi 2 août. Le chiffre d’affaires augmente de 12,9% au cours de l’exercice se terminant au 31 décembre 2021. «Après la baisse du chiffre d’affaires de l’année précédente due à l’interruption des activités commerciales et de production pendant quatre semaines en raison de la pandémie, le chiffre d’affaires est revenu à la normale», explique-t-elle.

Le résultat net s’élève à 561.613,21 euros, contre 475.490,81 euros pour 2020. Ce résultat net comprend le produit de la vente d’un terrain d’un montant de 297.630 euros. En outre, Contern SA employait 148 salariés en moyenne en 2020 , et l’effectif a été légèrement augmenté au cours de l’exercice 2021, pour atteindre 154 employés en moyenne. «Le marché en 2021 a été très porteur et il l’est toujours grâce aux nombreux chantiers publics réalisés dans le pays», confirme Robert Dennewald.

50 millions d’euros investis en 10 ans

Sur les 10 dernières années, l’entreprise a investi près de 50 millions d’euros, notamment dans de nouvelles étuves climatisées entre 2020 et 2021. «L’objectif est de moderniser nos outils de production pour offrir les meilleurs produits à nos clients. Nous misons aussi énormément sur la recherche et développement.»

Mais, comme de nombreuses entreprises, Contern SA doit faire face aujourd’hui à la hausse substantielle des prix des matières premières. «Le prix du ciment a pratiquement doublé, celui de l’acier aussi a momentanément triplé, même si désormais cela se calme un peu, et nous payons aujourd’hui cinq fois plus qu’en décembre dernier pour l’énergie et l’électricité notamment», confie le président du conseil d’administration.

L’entreprise luxembourgeoise est donc en train d’étudier comment baisser sa consommation de ciment, «et rendre son bilan carbone le plus neutre possible, avec de nouveaux adjuvants par exemple». Une réflexion est également en cours pour réaliser un projet photovoltaïque sur les 24.000m2 de toiture que possède l’usine. «On regarde un peu tous les tableaux pour baisser nos dépenses, et l’auto-alimentation énergétique est un des volets étudiés», ajoute Robert Dennewald, qui, s’il confie être inquiet pour les mois à venir par manque de visibilité, veut rester optimiste «car nous trouverons toujours des solutions, c’est ce que nous avons toujours fait».