«Outre le paiement des salaires et des impôts, notre objectif principal est de réinvestir autant que les membres versent», explique Fabio Secci, directeur général de la Caisse médico-complémentaire mutualiste (CMCM). (Photo: Eric Devillet)

«Outre le paiement des salaires et des impôts, notre objectif principal est de réinvestir autant que les membres versent», explique Fabio Secci, directeur général de la Caisse médico-complémentaire mutualiste (CMCM). (Photo: Eric Devillet)

Les mutuelles de santé sont complémentaires aux systèmes modernes de sécurité sociale, et souscrire tôt à ce type de couverture complémentaire peut s’avérer un investissement judicieux. Fabio Secci, directeur général de la Caisse médico-complémentaire mutualiste (CMCM), nous en dit plus.

Pas une compagnie d’assurance

La CMCM, créée en 1956, est une association sans but lucratif, fonctionnant sur une base non commerciale. «Outre le paiement des salaires et des impôts, notre principal objectif est de réinvestir autant que les membres versent», explique M. Secci. Aucun examen médical n’est requis pour devenir membre, et il n’y a pas de restriction d’âge pour l’adhésion. Une adhésion couvre toute une famille proche (la plus grande adhésion que la CMCM ait connue jusqu’à présent concernait 11 personnes au total). La CMCM ne couvre pas le décès et se concentre uniquement sur la couverture santé.

Trois niveaux de couverture

La CMCM propose trois niveaux de couverture complémentaire. Tous comprennent une assistance à l’étranger 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, y compris le rapatriement dans le monde entier et l’annulation de voyage. La plus basique est le «régime commun», qui comprend des prestations pour l’hospitalisation, la physiothérapie pré- et post-opératoire, y compris certains aspects comme les soins à domicile. Une option supérieure, «Prestaplus», comprend le remboursement des frais d’hospitalisation en première classe et de transport en ambulance, ainsi que des traitements d’ostéopathie/de chiropractie et de certains traitements médicaux préventifs. «Denta & Optiplus», comme son nom l’indique, couvre une gamme de services dentaires et optiques, allant des couronnes et implants dentaires à la chirurgie réfractive des yeux.

Tendances changeantes

Depuis dix ans que M. Secci est directeur général, il affirme que l’âge moyen des abonnés est passé d’environ 60 ans au début de la cinquantaine. Il reconnaît que les jeunes n’ont peut-être pas le réflexe de s’affilier, alors que des euros durement gagnés doivent servir à couvrir toute une série d’autres dépenses, mais la CMCM a mené une campagne active pour les encourager à s’affilier, offrant même une réduction de 10% aux célibataires de moins de 30 ans.

L’engagement

Si les cotisations annuelles varient en fonction de l’âge, à partir d'un peu moins de 285,92 euros, elles sont bloquées à vie (les augmentations n’étant liées qu’à l’indexation), ce qui constitue une raison supplémentaire d’envisager une adhésion précoce.

Assurer l’aspect «mutuel»

Pour les nouveaux affiliés, il existe une période de grâce de trois mois pour bénéficier des avantages. Selon M. Secci, il n’est pas rare que des personnes s’affilient, profitent des avantages pendant un an ou deux, puis se retirent, bien que cela ne soit pas recommandé. Pour ceux qui souhaitent ensuite adhérer à nouveau, le délai de grâce est plus long, ce qui a un effet dissuasif sur cette stratégie à court terme.

Un véritable investissement

Comme le fait remarquer M. Secci, la couverture santé mutuelle peut être considérée comme un investissement en raison de son caractère complet et abordable. «Elle vous couvre le mieux lorsque vous en avez le plus besoin», ajoute-t-il. «Si vous êtes gravement malade ou si un accident vous arrive, même à l’étranger, votre vie change de toute façon... Quelle que soit la maladie dont vous souffrez, une mutuelle ne vous mettra jamais à la porte.»

Cet article a été rédigé pour le supplément  de l’édition de  parue le 26 février. Le contenu du magazine est produit en exclusivité pour le magazine. Il est publié sur le site pour contribuer aux archives complètes de Paperjam. 

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