Mieux connaître le Luxembourg, son économie et surtout nouer des contacts: tels sont les objectifs de la mission économique du réseau d’entreprises flamandes Voka qui a lieu ces lundi 25 et mardi 26 avril au Grand-Duché.
Je peux vous assurer qu’entre Bruxelles et Knokke, il y a des opportunités pour tout le monde!
Ce déplacement de l’antenne anversoise de la Chambre de commerce flamande affiche d’ailleurs complet. Preuve s’il en est de l’intérêt des entrepreneurs pour le Luxembourg. «Les relations entre la Belgique et le Luxembourg sont nickel, mais il existe un déséquilibre entre, d’un côté, les liens intenses entre le Sud du pays et le Grand-Duché et, de l’autre côté, la Flandre, dont on a l’impression qu’elle est ‘trop loin’. Je peux vous assurer qu’entre Bruxelles et Knokke, il y a des opportunités pour tout le monde!», explique , ambassadeur de Belgique au Luxembourg.
Etienne Schneider et Pierre Gramegna mobilisés
Il accueillera la délégation dès le début de la mission avec un programme chargé: présentation du marché par l’ex vice-Premier ministre, (LSAP), et l’ex-ministre des Finances, (DP), visite de la Lhoft, découverte du Mudam en compagnie du Premier ministre, (DP), et du ministre de l’Économie, (LSAP), suivie de la découverte de l’entreprise SES à Betzdorf.
Le ministre-président flamand, Jan Jambon (N-VA), se joint également à la mission qui s’inscrit dans la suite de organisée en octobre 2019. Pour la petite histoire, le responsable politique y avait également pris part.
«J’espère que cette mission sera un accélérateur et intensifiera les contacts. Il y a un réel potentiel entre le Luxembourg, fort de son expertise logistique et financière, et la province d’Anvers, connue pour son port et ses nombreux acteurs économiques», souligne Thomas Lambert.
Katoen Natie, CLDN, Jan de Nul ou encore Deme sont autant de poids lourds économiques flamands ayant une présence au Luxembourg. Le Grand-Duché compte 19.414 résidents de nationalité belge, sans compter ceux ayant opté pour la naturalisation luxembourgeoise. À ceux-là s’ajoutent les quelque 50.000 frontaliers belges salariés dans le pays.