«Rapidement, malgré des expériences professionnelles heureuses et épanouissantes, j’étais à l’étroit et j’avais besoin de plus de challenges», explique Elfy Pins, fondatrice et CEO de Supermiro. (Photo: DR)

«Rapidement, malgré des expériences professionnelles heureuses et épanouissantes, j’étais à l’étroit et j’avais besoin de plus de challenges», explique Elfy Pins, fondatrice et CEO de Supermiro. (Photo: DR)

La lauréate du 10e Business Woman of the Year 2019, organisé par la Banque internationale à Luxembourg (Bil), sera connue ce mercredi soir. Rencontre avec les finalistes du concours, dont Elfy Pins, fondatrice et CEO de Supermiro.

La 10e édition du Business Woman of the Year 2019 mettra à nouveau en lumière l’entrepreneuriat au féminin et son potentiel encore inexploité. Le prix lancé par la Banque internationale à Luxembourg (Bil) sera remis ce mercredi soir – au terme d’une séance de «pitch» – à une chef d’entreprise ou manager qui s’est distinguée par un projet innovant et proposant un apport positif à la société. D’ici là, Paperjam vous présente les finalistes. Suite de cette série avec Elfy Pins, fondatrice et CEO de .

Pour quelle(s) raison(s) vous êtes-vous inscrite à ce concours?

.- «J’ai été invitée à candidater. Les quatre dernières années ont été intenses. Entre partir de rien, lancer une idée, la valider, recruter, développer un business à l’international... Les étapes ont été nombreuses et intenses et m’ont fait progressivement passer de lanceuse de projet en mode test à chief entertainement officer à la tête de 10 personnes.

Devenir entrepreneuse était un projet de vie? Qu’est-ce qui vous attire dans l’entrepreneuriat?

«Entreprendre, c’est un projet de vie pour moi. Cependant, je n’étais pas sûre à 100% que j’avais envie d’entreprendre. Je viens d’une famille de facteurs et j’ai commencé ma carrière dans l’Éducation nationale, donc c’était tout sauf évident. Rapidement, malgré des expériences professionnelles heureuses et épanouissantes, j’étais à l’étroit et j’avais besoin de plus de challenges. C’est ce que je suis venue chercher dans l’entrepreneuriat. Partir de rien, et se donner les moyens de faire quelque chose de super grand. Chacun à son échelle.

Quels sont vos modèles d’entrepreneur(se)s?

«Depuis mon adolescence, j’écoutais BFM Business, où j’ai notamment suivi les premières heures de sociétés comme Michel et Augustin. Ce sont typiquement des personnes que j’admire. Ils ont tout remis en question, se sont dotés de culot, d’humour et sont partis lancer leur Vache à boire chez Monoprix. Leurs produits sont maintenant assez connus à l’international et surtout dans le monde des expatriés. Le tout dans la bonne humeur.

Y a-t-il un entrepreneuriat au féminin?

«Pour moi, il n’y a pas un entrepreneuriat au féminin. Seulement des femmes et des hommes qui entreprennent.

Pensez-vous avoir rencontré plus de difficultés dans votre parcours d’entrepreneuse parce que vous êtes une femme?

«C’est drôle, ce sont des questions qui reviennent souvent quand on est une femme! ‘Alors, ça fait quoi d’être une femme qui entreprend dans l’innovation numérique?’ Je me suis lancée dans le milieu de l’innovation par passion. Je reste persuadée que le succès d’un business est lié à une idée qui répond à un besoin, une équipe bien montée et menée, et à beaucoup beaucoup de pugnacité. Indépendamment de toute considération de sexe ou de genre.»

Les autres finalistes du concours sont Ilana Devillers (Food4All), Aida Nazarikhorram (LuxAI), Stéphanie Jauquet (Cocottes, Um Plateau, À Table, Tempo) et Karine Vallière (Jumpbox).

Le jury du concours est composé d’hommes et de femmes de la Bil, du Technoport, de Jonk Entrepreneuren, du Paul Wurth Incub, de Schiltz & Schiltz, d’Equilibre et de Wide, partenaires de l’événement.