«EnduroSat est en train de devenir un acteur de premier plan sur le marché à croissance rapide des petits satellites, en s’appuyant sur le vivier de talents inexploité de scientifiques et d’ingénieurs hautement qualifiés et formés en Bulgarie. Ce que Raycho (Raycho Raychev, le fondateur et CEO, ndlr) a réalisé à ce jour est vraiment de classe mondiale et nous partageons sa vision et son enthousiasme pour l’avenir de l’espace, ses avantages pour l’humanité et le potentiel d’EnduroSat à conduire ce changement et à devenir un leader de l’industrie. Nous prévoyons de travailler avec Raycho pour accélérer la croissance mondiale de l’entreprise et l’aider à réaliser la vision qu’il avait lorsqu’il a commencé ce voyage il y a 10 ans.»
L’hommage d’Anthony Stalker, partner chez Ceecat Capital, est lié à une série A de 9 millions d’euros que la start-up a annoncée cette semaine. EnduroSat est arrivée à Luxembourg en décembre dernier, avec plus de 48 millions d’euros à sa disposition, mais a enregistré une croissance de 200% par an et depuis six ans.
Des bureaux en Europe et en Amérique du Nord
Aujourd’hui, elle revendique 210 clients, plusieurs missions et avoir livré plus de 2.500 modules satellites volant en orbite à bord des satellites des clients. Elle a des bureaux à Luxembourg, Berlin, Toulouse, Naples et dans le Delaware et un nouveau centre de recherche à Sofia avec 3.200m2 de bureaux et 700m2 de laboratoires de pointe pour les tests, l’assemblage et la qualification de l’espace. Son effectif devrait monter à 130 personnes.
Le projet avait fait l’objet d’un soutien de la BEI en 2021, le principe étant de casser la dynamique «Une mission, un satellite» pour offrir des modules ou des satellites modulaires qui n’ont pas besoin de changer leurs composants à chaque mission. Les clients peuvent aussi passer par une app pour avoir accès à des données spatiales.