Deux scientifiques n’ont eu qu’à pointer un laser sur le micro de l’appareil et à faire varier l’intensité du signal. (Photo: Shutterstock)

Deux scientifiques n’ont eu qu’à pointer un laser sur le micro de l’appareil et à faire varier l’intensité du signal. (Photo: Shutterstock)

Emmanuel Vivier et le HUB Institute vous proposent chaque jour le #HUBRADAR, une sélection des tendances et des meilleures innovations technologiques en trois articles.

À l’heure où l’usage des assistants vocaux et des smart speakers se démocratise, deux chercheurs viennent de mettre à jour une faille de sécurité étonnante. Ils auraient réussi à prendre le contrôle de différentes enceintes intelligentes grâce… à un laser. Les deux scientifiques n’ont eu qu’à pointer le laser sur le micro de l’appareil et à faire varier l’intensité du signal.

Le microphone se met alors à convertir le signal lumineux en un signal électrique, comme il le ferait avec une voix. Une faille de sécurité d’autant plus critique qu’aucun accès physique à l’appareil n’est nécessaire (le hack peut être réalisé à travers une fenêtre). Elle peut également permettre d’interagir avec tous les objets connectés de la maison (alarme, portail, lumières…) voire même de procéder à des achats sur internet.

Google s’apprête à lancer Google Play Points, son programme de fidélité, aux USA. Ce dernier, déjà testé depuis plusieurs mois au Japon et en Corée du Sud, prévoit de récompenser les utilisateurs de Google Play en fonction de leur consommation de contenus. Dans les faits, les utilisateurs recevront des points en téléchargeant certains films, applications ou livres.

Ces points pourront ensuite être convertis en Google Play Credit, et dépensés dans des achats in-app ou bien cédés à des œuvres de charité. À noter que le financement de ces points est entièrement pris en charge par Google et n’impactera pas les revenus des développeurs. Il s’agit pour la firme de Mountain View d’un moyen de booster l’engagement de ses utilisateurs vis-à-vis de sa plate-forme.

Le futur de la recherche se trouve-t-il dans l’espace? C’est en tout cas le point de vue défendu par Nicolas Gaume et Emmanuel Etcheparre, fondateurs de l’entreprise Space Cargo Unlimited. Les deux entrepreneurs français ont envoyé samedi dernier plus d’une douzaine de bouteilles de vin à destination de l’ISS. Le but: étudier l’influence de la microgravité et des radiations spatiales sur les micro-organismes présents dans le breuvage.

Pour financer ses recherches, l’entreprise a opté pour un modèle proche du mécénat. À leur retour sur Terre, les bouteilles seront offertes aux riches sponsors, qui pourront ainsi se targuer de posséder un objet unique. À l’avenir, Space Cargo Unlimited pourrait développer ce type de missions en jouant un rôle d’intermédiaire entre les universités et les acteurs du secteur aérospatial.

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