C’est une semaine importante qui s’ouvre pour le secteur de l’enfance. C’est en effet ce lundi 25 mai que les écoles de l’enseignement fondamental, , après plus de deux mois de confinement.
Lors de sa , annonçant la reprise, le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, (DP), expliquait que l’objectif à moyen terme était que «la rentrée du 15 septembre soit un nouveau départ», en espérant des conditions meilleures qu’actuellement.
«Mais il est important de ménager quelques semaines de présence à l’école avant les grandes vacances», avait-il dit. Il insistait avant tout sur la nécessité des contacts sociaux entre enfants après de nombreuses semaines passées à la maison.
Des classes divisées en deux
On reprend donc le chemin de l’école pour le temps qui sépare encore les enfants des vacances d’été, toujours bien prévues le 15 juillet. Mais tous les enfants ne rentreront pas simultanément.
Comme expliqué début mai, les classes seront divisées en deux. La moitié des élèves suivront les cours en classe durant une semaine A, de 8 à 13h, avec un enseignant qui ne sera pas forcément leur enseignant habituel, puis pourront rejoindre une maison relais avec le même groupe jusqu’à 18h.
Le deuxième groupe sera pendant ce temps occupé à faire des devoirs prévus par l’enseignant, que ce soit en étude surveillée dans une maison relais ou une autre infrastructure, ou encore à la maison. La semaine suivante, les rôles seront inversés.
Pour les enseignants et responsables de maisons relais, Ils ont en effet dû tenir compte à la fois des critères d’homogénéité pédagogique, des liens d’amitié des enfants, de leur mode de prise en charge après l’école et du rythme de leurs frères et sœurs.
Les mesures de sécurité devront bien entendu être respectées: distanciation physique, lavage fréquent des mains et port du masque pour les enseignants.
Crèches et maisons relais au taquet
Les crèches et pour que tout soit en place pour cette «rentrée».
Dans les crèches, de nombreuses mesures ont aussi dû être prises pour assurer un nouveau mode de fonctionnement: groupes limités à cinq enfants, contacts limités entre eux et avec les éducateurs, port du masque par les parents.
Mais Arthur Carvas, président de la Felsea, la Fédération luxembourgeoise des services d’éducation et d’accueil pour enfants, estime que le secteur est prêt,
Les maisons relais, qui accueilleront les enfants chaque après-midi, se sont bien préparées, elles aussi. La plus grande incertitude se situe au niveau du personnel: sera-t-il suffisant? , Christina Brömmel, chargée de direction à la Croix-Rouge luxembourgeoise, estimait le besoin de personnel supplémentaire entre 20% et 30%. À voir en pratique une fois la rentrée assurée.