Les chiffres donnent le tournis, mais il ne faut pas oublier le contexte: outre le Covid, la plateforme d’ANote Music avait été lancée en plein été. Pour sa première année complète, 2021 donc, le chiffre d’affaires dépasse la barre des 6,5 millions d’euros, soit 550% plus élevé que lors de la demi-année 2020.
«Les performances d’ANote au cours des 18 mois qui ont suivi son lancement ont largement dépassé nos objectifs financiers, tout en dépassant également les prévisions d’enregistrement de comptes», commente Marzio Schena, le CEO de la start-up qui a déménagé au 9, rue du Laboratoire ce lundi, au moment de présenter une nouvelle version de sa plateforme. «En ce qui concerne les mois à venir, nous souhaitons exploiter cette dynamique en offrant un service raffiné qui attire de nouveaux investisseurs et des investisseurs fidèles en fonction de la qualité de notre expérience utilisateur, de notre service client et de notre offre de produits. Avec son interface utilisateur intuitive et accessible, la plateforme mise à niveau d’ANote est conçue pour renforcer l’engagement des utilisateurs pour un large éventail d’investisseurs, en fournissant l’infrastructure et les informations dont ils ont besoin pour comprendre notre suite complète de catalogues et prendre des décisions d’investissement éclairées.»
D’Avicii aux Beach Boys, plus de 110.000 chansons
Depuis son lancement en juillet 2020, ANote a élargi son volume de produits pour répertorier plus de 100 artistes dans son nombre croissant de catalogues disponibles sur le marché secondaire. Les catalogues présentent plus de 110.500 chansons, dont celles d’artistes bien connus comme Avicii, Avril Lavigne, Les Beach Boys et Drake. Des droits accessibles à partir de six euros.
La nouvelle version d’ANote Music comprend des enchères inversées. (Photo: ANote Music)
Pour le client, ANote Music est une bourse de droits musicaux. Il paie pour acquérir les droits d’une chanson ou d’un album et, quand l’artiste reçoit ce qu’il doit toucher des redevances, quand une musique est jouée à un événement, dans une soirée ou sur un site de streaming, le détenteur des droits peut prétendre à une part de ces rentrées. Pour les artistes, la tokénisation de ces droits musicaux permet une rentrée d’argent pour financer leurs nouveaux projets.
Il existait une immense différence entre les gros acteurs, comme Sony qui profitait des artistes sous contrat pour gagner des centaines de millions de dollars (1,4 milliard en 2020) et 80% des artistes qui touchent moins de 250 euros par an de droits musicaux. Avec ANote Music, les artistes peuvent reprendre le contrôle de leurs droits.