À consommer avec modération, Stolichnaya devient Stoli et s’écarte un peu plus de la Russie pour protester contre l’invasion de l’Ukraine. (Photo: Shutterstock)

À consommer avec modération, Stolichnaya devient Stoli et s’écarte un peu plus de la Russie pour protester contre l’invasion de l’Ukraine. (Photo: Shutterstock)

Il ne risque pas d’être dans la liste des personnalités proches du Kremlin sanctionnées: Yuri Shefler, le bénéficiaire de la holding luxembourgeoise SPI, se bat depuis 20 ans pour que Vladimir Poutine ne puisse pas mettre la main sur «sa» vodka. Stolichnaya devient Stoli, vodka lettone.

L’avertissement barre la homepage du . «Stoli Group a une longue histoire de lutte contre le régime russe. Nous condamnons sans équivoque l’action militaire en Ukraine et soutenons le peuple ukrainien.»

Après avoir racheté l’entreprise en difficulté en 1997, Yuri Shefler a transformé la vodka Stoli en une entreprise mondiale intégrée verticalement. «En 2000, dans l’un des premiers exemples du régime identifiant un atout précieux et tentant d’en prendre le contrôle, Poutine a mené une bataille pour les marques de vodka Stoli à travers le monde. Ceci est toujours en cours dans certains pays. Yuri Shefler a quitté la Russie en 2002 et n’est pas revenu depuis.»

Partout, la marque se bat pour empêcher une marque concurrente créée en Russie par des proches du président russe en 2002, FKP Soyuzplodoimport, de tenter de la remplacer sur 150 marchés. Propriétaire de plus de 350 marques d’alcool de premier plan, M. Shefler, , a annoncé que la vodka s’appellerait donc Stoli et qu’elle est désormais fabriquée en Lettonie et plus en Russie.