À l’occasion de la présentation des nouvelles mesures de réduction d’énergie du Centre national sportif et culturel de La Coque, le ministre de l’Énergie (déi Gréng) a dressé un premier bilan de la consommation luxembourgeoise de gaz. Et visiblement, le Grand-Duché remplit largement, pour le moment, .
Dans le détail, en août dernier, le pays a réduit sa consommation de gaz naturel de 37,2% par rapport à sa consommation moyenne sur la même période depuis 2017. Idem sur le mois de septembre avec une baisse de 26,6% de sa consommation.
«Cela s’explique par les efforts de l’industrie», a souligné le ministre de l’Énergie. Mais Claude Turmes se dit conscient que les mois d’août et septembre ne sont pas les mois les plus importants pour réussir à remplir l’objectif de réduction du gouvernement.
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Si, pour le moment, le secteur industriel a fait des efforts, les économies de gaz ont également été réalisées grâce à des températures clémentes. «Pour schématiser, tout au long de l’année, la moitié du gaz naturel est consommée par l’industrie, et l’autre moitié pour chauffer les bâtiments. La courbe de consommation de l’industrie est relativement stable tout au long de l’année alors que celle des bâtiments connaît une tendance à la hausse pendant les mois froids, de décembre à mars. Il est donc important de continuer à trouver des solutions pour réduire la consommation de gaz, par exemple réduire le chauffage des bâtiments, car les mois qui vont compter vont bientôt arriver, et la consommation de gaz des bâtiments sera plus importante que la consommation de gaz de l’industrie», a expliqué Claude Turmes.
20 degrés dans les bureaux
Pour atteindre l’objectif luxembourgeois, le ministre de l’Énergie compte sur la bonne volonté des communes. Ces dernières peuvent réduire la période d’éclairage publique ou encore baisser le chauffage des bâtiments à 20 degrés. «L’État a décidé de baisser le chauffage à 20 degrés. J’espère que les communes adopteront la même tendance. Nous continuons également à travailler avec les grands gestionnaires de bâtiment où l’on voit qu’il y a soudainement des solutions techniques pouvant réduire la consommation d’énergie là où auparavant cela était impossible», a terminé Claude Turmes.
Le ministre a également indiqué avoir reçu de la part de l’UEL, de l’ABBL et de l’Aca l’assurance d’une réduction de la consommation d’énergie avec une température limitée à 20 degrés dans les bureaux des entreprises et de la place financière.