Après celui de BioNTech-Pfizer, un deuxième vaccin obtient son feu vert, celui de Moderna, dont l’Union européenne a commandé jusqu’à 160 millions de doses. (Photo: Moderna)

Après celui de BioNTech-Pfizer, un deuxième vaccin obtient son feu vert, celui de Moderna, dont l’Union européenne a commandé jusqu’à 160 millions de doses. (Photo: Moderna)

L’Agence européenne du médicament (Ema) a donné son feu vert à la commercialisation du vaccin contre le Covid-19 de Moderna. Une bonne nouvelle, même si l’Union européenne n’a commandé «que» 80 millions de doses de ce vaccin, contre 300 millions pour BioNTech-Pfizer.

«Ce vaccin nous fournit un autre outil pour surmonter l’urgence actuelle», a déclaré Emer Cooke, directeur exécutif de l’Ema, dans un communiqué publié mercredi à la mi-journée. «C’est un témoignage des efforts et de l’engagement de toutes les parties impliquées que nous ayons cette deuxième recommandation positive pour un vaccin juste moins d’un an après la déclaration de la pandémie par l’OMS.»

«Comme pour tous les médicaments, nous surveillerons de près les données sur la sécurité et l’efficacité du vaccin afin d’assurer une protection continue du public de l’UE. Notre travail sera toujours guidé par les preuves scientifiques et notre engagement à protéger la santé des citoyens de l’UE.»

Un essai clinique sur 28.000 personnes – donc assez grand – a montré que le vaccin de Moderna, basé lui aussi sur la technique de l’ARN messager, était efficace. Le Canada et les États-Unis l’avaient autorisé juste avant Noël.

L’essai a montré une réduction de 94,1% du nombre de cas symptomatiques chez les personnes ayant reçu le vaccin (11 sur 14.134 personnes vaccinées ont contracté le virus avec symptômes) par rapport aux personnes ayant reçu des injections fictives (185 personnes sur 14.073 qui ont reçu des injections factices ont contracté le virus).

L’essai a également montré une efficacité de 90,9% chez les participants à risque, y compris ceux souffrant de maladie pulmonaire chronique, de maladie cardiaque, d’obésité, de maladie du foie, de diabète ou d’infection par le VIH. La haute efficacité a également été maintenue à travers les sexes, les groupes raciaux et ethniques.

Le vaccin doit être administré en deux injections dans le bras, à 28 jours d’intervalle.

Les effets indésirables les plus courants sont la douleur et l’enflure au site d’injection, la fatigue, les frissons, la fièvre, les ganglions lymphatiques enflés ou sensibles sous le bras, les maux de tête, les douleurs musculaires et articulaires, les nausées et les vomissements. Ils se sont atténués après quelques jours, .