L’élection d’Elisabeth Margue à la présidence du CSV, ainsi que celle de Stéphanie Weydert comme secrétaire générale, n’est pas une surprise: elles étaient les deux seules candidates et occupaient de fait leur fonction depuis près d’un an. (Photo: Patricia Pitsch/Maison Moderne/Archives)

L’élection d’Elisabeth Margue à la présidence du CSV, ainsi que celle de Stéphanie Weydert comme secrétaire générale, n’est pas une surprise: elles étaient les deux seules candidates et occupaient de fait leur fonction depuis près d’un an. (Photo: Patricia Pitsch/Maison Moderne/Archives)

Elisabeth Margue a été élue samedi présidente du CSV. À 31 ans, l’avocate, qui est conseillère communale de Luxembourg-ville, a rapidement monté les échelons, occupant la présidence du CSJ, puis la vice-présidence du CSV, avant de prendre la direction du parti aux côtés de Claude Wiseler.

est officiellement présidente du CSV. Le parti réuni en congrès national samedi a élu celle qui siégera aux côtés de à la direction du parti.

Cette élection, ainsi que celle de , élue de son côté secrétaire générale aux côtés de , n’est : elles étaient les deux seules candidates et occupaient de fait leur fonction depuis près d’un an. Mais, lors de , le dédoublement des postes au sein de l’équipe dirigeante n’était pas prévu. Claude Wiseler et Christophe Hansen siègent alors seuls en tant que président et secrétaire général.

Il faudra donc attendre la , en septembre 2021, et le de , en décembre 2021 – dans laquelle comparaissaient les deux femmes – pour ouvrir la voie à leur prise de fonction officielle. Qui ne devrait pas changer grand-chose en pratique. «Nous avons déjà fonctionné ensemble, mais dans l’ombre», admet Elisabeth Margue. «Pour moi, cela change surtout du point de vue de la représentation à l’extérieur. Mais, dans la façon de mener le parti, nous resterons sur la même ligne de ce que

Jeune mais expérimentée

Si elle est jeune – bientôt 32 ans –, la nouvelle présidente du CSV n’est pas une nouvelle venue en politique. Présidente du CSJ, la section des jeunes du CSV, entre février 2016 et décembre 2018, elle devient en janvier 2019 vice-présidente du CSV, aux côtés du président d’alors, .

Lors du  de la présidence du parti en mars 2021, elle occupe pendant les six dernières semaines de son mandat le poste de présidente faisant fonction avec Stéphanie Weydert – jusqu’à l’élection de Claude Wiseler fin avril 2021.

Elisabeth Margue a aussi une expérience de terrain: elle est candidate, sans succès, aux élections législatives de 2013 et de 2018. Et est élue en 2017 au sein du conseil communal de la ville de Luxembourg, au sein duquel elle siège depuis.

Avocate en parallèle

Elle poursuit en parallèle sa carrière professionnelle en tant qu’avocate au sein du cabinet Arendt & Medernach. Et compte bien continuer à mener de front toutes ses activités. «L’objectif est de faire tout en même temps. Je ne pourrai pas me libérer tous les jours à toute heure, mais c’est aussi pour cela que nous sommes une équipe, afin de nous répartir les tâches.»

Comme objectifs prioritaires, il y aura du travail sur la forme: méthodes, coordination, écoute des membres du parti. Mais aussi sur le fond: «Il faudra rendre notre profil plus clair, se positionner sur les sujets, se rendre plus visible, mais davantage sur notre contenu que sur nos personnalités», estime Elisabeth Margue. Après une année passée particulièrement mouvementée pour un CSV empêtré dans l’«affaire Engel», l’année à venir s’annonce chargée, avec les élections communales et législatives de 2023 en ligne de mire.