Les écrivains luxembourgeois viennent de créer leur asbl, pour parler d’une même voix. (Photo: Shutterstock)

Les écrivains luxembourgeois viennent de créer leur asbl, pour parler d’une même voix. (Photo: Shutterstock)

Un groupe d’une vingtaine d’écrivains vient de créer l’asbl A:LL Schrëftsteller*innen, pour une professionnalisation et une amélioration du statut au Luxembourg. Mais aussi pour apporter un souffle nouveau à leur pratique et soutenir les jeunes.

Les écrivains luxembourgeois ont rédigé une nouvelle page de leur histoire avec la création de A:LL Schrëftsteller*innen, pour «Association: Luxembourg Littérature – écrivain.e.s». Elle prend la relève du LSV, né dans les années 80, et qui a disparu il y a quatre ans à cause de conflits internes.

La nouvelle asbl lancée en ce début de mois d’octobre veut apporter «un nouveau souffle» et «soutenir les jeunes», selon Jeff Schinker, son secrétaire. «Ensemble, nous sommes plus forts pour faire entendre notre voix au niveau du ministère.»

Ses membres pourront travailler en commun à «la protection et l’amélioration du statut et des conditions de travail des écrivains, ainsi qu’à la défense de leurs droits sociaux» dans le cadre de la «professionnalisation du milieu culturel luxembourgeois». A:LL Schrëftsteller*innen ne voulait surtout pas manquer le coche du . «Il est important que, nous aussi, on ait notre mot à dire.»

Une vingtaine de membres

Pour l’instant, l’asbl compte un peu plus d’une vingtaine de membres. Le conseil d’administration se compose de Jean Back, Ulrike Bail, Tullio Forgiarini, Gast Groeber, Samuel Hamen, Susanne Jaspers, Francis Kirps, Claudine Muno, Anne-Marie Reuter, Nathalie Ronvaux, Jeff Schinker, Elise Schmit et Ian De Toffoli. Nico Helminger et Nora Wagener font aussi partie des membres fondateurs. L’association se félicite de compter parmi ses «membres d’honneur» les auteurs Pol Greisch, Jhemp Hoscheit, Nico Helminger, Colette Mart, Lambert Schlechter et Margret Steckel.

Deux critères sont exigés pour devenir membre: exercer une activité régulière en rapport avec l’écriture (participer à des lectures, des ateliers de slam…) et avoir une «carrière en voie de professionnalisation», c’est-à-dire ne pas écrire de manière irrégulière.

Il n’est pas nécessaire d’avoir déjà publié ou d’en faire son activité principale: «Au Luxembourg, pas plus de deux ou trois auteurs en vivent», estime Jeff Schinker. «Vendre un best-seller en 500 exemplaires au Grand-Duché ne rapporte que 1.000 euros.» Les écrivains peuvent remplir leur fiche d’adhésion sur le .