École de code ou pas école de code? La question divise la communauté de la technologie depuis que le code existe. Pour les uns, il faut avoir des solutions de formation au code pour pallier les besoins des entreprises et autres start-up. Pour les autres, leurs développements seront possibles à court terme avec des solutions de codage «automatisé» qui ne nécessitent que peu d’interventions humaines.
Sept ans après les premières prises de contact, à l’époque par le ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire, (LSAP), puis le lancement de WebForce 3, sous l’impulsion de Laurent Probst (PwC), le Luxembourg passe à une nouvelle étape.
Le ministre de l’Éducation, (DP), inaugurera le Digital Learning Hub, le 16 mai à Belval. Le principe est simple: réunir des offres de formation et des acteurs aux qualités établies pour les donner, selon quatre verticales (blockchain, cybersécurité, coding et design thinking).
Quatre premiers partenaires
Pour le lancement, le ministre a réuni des acteurs luxembourgeois, et Securitymadein.lu pour la cybersécurité et Emilie Allaert et le Luxembourg Blockchain Lab pour la blockchain, et des acteurs étrangers, Christoph Meinel et le Hasso-Plattner-Institut pour le design thinking et Sophie Viger et l’École 42 de Xavier Niel pour le code.
Selon nos informations, l’École 42, qui a bâti une méthode unique de formation accélérée pour les très demandés codeurs ou programmeurs, devrait aussi ouvrir une antenne au Luxembourg. Pas d’annonce avant le 16 mai, répond l’école à notre demande… donc sans nier mais en indiquant que quand rien n’est signé, rien n’est signé.
Le DLH, lui, proposera des formations à des groupes de 15 à 25 personnes, venus de différents horizons et sur différents niveaux par verticale, avant de délivrer des certificats de participation assez détaillés pour justifier de l’évolution individuelle.