L’Office national de conciliation a été saisi après l’échec des négociations chez IBM Luxembourg. (Photo: Shutterstock)

L’Office national de conciliation a été saisi après l’échec des négociations chez IBM Luxembourg. (Photo: Shutterstock)

La direction et la délégation du personnel n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur un plan de maintien dans l’emploi pour les 38 personnes concernées par des licenciements chez IBM Luxembourg. L’Office national de conciliation a donc été saisi.

Le doute plane toujours sur l’avenir des employés d’IBM au Luxembourg. , l’entreprise de logiciels annonçait le licenciement de 38 personnes sur les 313 au total.

Les raisons invoquées étant la réduction des coûts de fonctionnement et la transformation de l’offre de services par une automatisation plus accrue, sans lien avec la crise sanitaire, avait indiqué le LCGB dans un communiqué de presse.

La délégation du personnel avait alors entamé des négociations avec la direction. Qui n’ont pas pris la tournure espérée. «Dès le départ, la direction a refusé toute notion de plan de maintien dans l’emploi ainsi que toutes mesures de type volontaire (plan de départ volontaire, préretraite-ajustement)», raconte le syndicat dans un communiqué de presse. «Alors que la structure d’indemnités et les montants proposés par la direction restent largement insuffisants pour compenser le préjudice d’un licenciement des salariés, qui ont contribué pendant de nombreuses années au développement et au succès de l’entreprise.» 

Conséquence: aucun accord n’a été trouvé et l’Office national de conciliation (ONC) a été saisi en date du 26 mars 2021, annonce le LCGB. Une première réunion a été fixée au 2 avril 2021.