Les e-sports font désormais partie des compétitions sportives les plus regardées au monde. Au même niveau que la Formule 1. Et le marché est encore en croissance de 20% par an. (Photo: Shutterstock)

Les e-sports font désormais partie des compétitions sportives les plus regardées au monde. Au même niveau que la Formule 1. Et le marché est encore en croissance de 20% par an. (Photo: Shutterstock)

L’e-sport franchira la barre du milliard de dollars l’an prochain. Un sujet auquel le Luxembourg ne s’est curieusement pas encore vraiment intéressé.

La scène se passe en marge de l’interview d’un CEO bien connu de la Place. Une discussion banale sur un smartphone débouche sur un constat: personne au Luxembourg ne semble vraiment s’intéresser au business en plein essor de l’e-sport. 

L’e-sport, ou sport électronique, désigne les confrontations entre joueurs de jeu vidéo, sur ordinateur, console, tablette ou téléphone. Il a conquis des millions de fans avec la diffusion en streaming des parties sur internet, puis sur des écrans géants. En septembre dernier, à Metz, 600 joueurs étaient réunis, et 10.000 spectateurs au rendez-vous.

C’est étonnant, dit le CEO, que personne n’ait pensé à construire une salle dans l’esprit des escape games ou laser games, dans laquelle seraient installés trois fois dix écrans, soit trois possibilités de compétition à cinq contre cinq, par exemple.

Une croissance tirée par la Chine

Selon la dernière étude «» de Futuresource Consulting , le chiffre d’affaires global du secteur des sports électroniques devrait dépasser 900 millions de dollars cette année, avec un taux de croissance annuel de 18%. Soit plus du milliard de dollars en 2020, et 1,8 milliard de dollars en 2023.

L’audience des e-sports sur YouTube et Twitch,, est supérieure à celles de HBO, Netflix et ESPN réunies.