Sophie Öberg et Anaïs Michel portent la problématique environnementale pour IMS et ses nombreux membres. (Photo: Paperjam)

Sophie Öberg et Anaïs Michel portent la problématique environnementale pour IMS et ses nombreux membres. (Photo: Paperjam)

Fraîchement arrivée chez IMS, Sophie Öberg vient de prendre la tête du pôle Waste Reduction Management. Elle rejoint ainsi Anaïs Michel qui a débuté dans ses fonctions en avril dernier. Le duo compte porter haut les valeurs écologiques afin d’inciter les entreprises à miser sur le vert.

Depuis le 15 octobre dernier, le réseau IMS (Inspiring More Sustainability) qui regroupe des entreprises actives pour une responsabilité sociétale a accueilli une nouvelle recrue. Sophie Öberg a pris les fonctions de senior project manager dans le pôle Waste Reduction Management, rejoignant ainsi Anaïs Michel qui a débuté en avril dernier.

Un pôle entier dédié à la gestion des déchets au Luxembourg est assez rare pour être mis en évidence. D’autant que les deux femmes portent le manifeste de IMS «» aux côtés des 67 membres, qui représentent différentes entreprises luxembourgeoises signataires du manifeste.

«Aujourd’hui, avec tous les membres, nous atteignons une consommation annuelle de 146 tonnes de plastique à usage unique. Dès 2021, cette quantité ne sera plus consommée par nos signataires», se réjouit le duo.

Des solutions alternatives au plastique

Le manifeste dresse en effet une série d’objectifs précis afin de supprimer ou remplacer les plastiques à usage unique d’ici 2021. Les signataires s’engagent donc à respecter ces préceptes et se passer ainsi des gobelets, bouteilles et autres emballages plastiques. Un manifeste qui va même plus loin que la directive européenne sur le sujet, qui elle, ne comprend pas encore la suppression des bouteilles plastiques.

«Au premier trimestre 2020, nous allons organiser des workshops afin de proposer des solutions et alternatives concrètes pour supprimer le plastique. Nous avons en effet eu des discussions, cet été et à la rentrée, avec les fournisseurs afin de proposer des pistes concrètes aux entreprises», commente Anaïs Michel.

L’écologie n’est pas juste de l’esthétique, mais bien une question de rentabilité et d’opportunités.
Sophie Öberg

Sophie Öbergsenior project manager – Waste Reduction ManagementIMS

Outre l’aspect pratique, le pôle responsable de la gestion des déchets chez IMS compte s’attaquer à deux autres problématiques: le gaspillage alimentaire et le recyclage dans le cadre de l’économie circulaire.

«On parle de ‘sustainable business’ comme étant une autre façon de faire des affaires alors qu’il s’agit de LA façon de faire du business. Pour qu’une entreprise dure, elle doit avoir un impact positif, c’est de la logique économique. L’écologie n’est pas juste de l’esthétique, mais bien une question de rentabilité et d’opportunités», estime Sophie Öberg.

Un défi de taille

Après avoir travaillé durant 19 ans en Suède dans la communication et le marketing, Sophie Öberg est donc de retour au Luxembourg depuis trois ans. Aujourd’hui âgée de 50 ans, elle estime que c’est une chance de pouvoir travailler sur des projets comme ceux confiés par IMS.

«On m’a toujours éduqué à ne rien jeter. J’en suis même venue à regarder dans mes poubelles pour optimiser le tri des déchets [rires]. Et les 19 ans que j’ai passés en Suède, où les questions écologiques sont très à l’ordre du jour, m’ont également beaucoup inspirée», reconnaît-elle. Une vision que partage sa jeune collègue de 27 ans qui a terminé, en avril dernier, son master en économie de l’environnement. 

Les deux femmes se sont donc fixé comme ligne de conduite de contribuer à l’intégration de ces questions dans les business models des entreprises luxembourgeoises. Un objectif louable et réalisable dans un pays où la question environnementale prend une place de plus en centrale.