C’est l’information principale : le DP, le parti du Premier ministre , emporte un second siège de député européen. Cela au détriment du CSV, qui n’en aura plus que deux, contre trois au cours des cinq dernières années.
Déi Gréng progresse de 3,9%
Une surprise? Pas vraiment, car nombre d’observateurs estimaient que le CSV aurait du mal à garder ses trois élus. En effet, seul Christophe Hansen se représentait et le parti avait fait le choix de constituer une liste avec des candidats peu ou mal connus à l’échelle nationale. Les deux élus du CSV sont donc Christophe Hansen (62.622 voix) et
Restait à savoir qui allait s’emparer de ce potentiel siège vacant de député. On pouvait logiquement penser à Déi Gréng, surfant sur la vague verte du moment et qui pouvait présenter un très beau bulletin européen forgé par puis . Finalement, si les Verts sont en progression, ce n’est que de 3,9%, passant de 15,01 à 18,91%. Tilly Metz (55.359 voix) continuera à siéger à Bruxelles et Strasbourg, mais ne sera pas accompagnée de Meris Sehovic.
La stratégie payante du DP
Le vainqueur incontestable du scrutin est le DP, qui présentait sur sa liste l’expérimenté (97.445 voix) et (50.890 voix), orchestrant toute sa campagne autour de ces deux figures de proue. Une stratégie payante puisque le parti progresse de 6,67%, passant de 14,77% à 21,44%! Charles Goerens et Monica Semedo sont donc élus.
Le LSAP pouvait craindre un nouveau recul. Il n’en est rien, puisque si la progression est faible (+ 0,4%), elle est réelle. (39.000 voix) siégera donc à l’Europe et sera candidat à un poste de commissaire européen. Du moins, si les alliances le permettent, car la famille socialiste est tout de même en net recul.
L’ADR progresse de 2,51% et passe la barre des 10%, le Piratepartei progresse de 3,47%. Déi Lénk enregistre un recul de 0,93%. Volt fait 2,11%, soit mieux que le parti communiste (1,14%). Déi Konservativ récolte 0,53%.