Le CEO de Phoenici, Giovanni Patri, en compagnie des représentants de la première société à obtenir son ID Safe, à gauche, la business developer Barbara Schneider, et à droite, le CEO d’Atis Network, Pascal Lucchese. (Photo: Phoenici)

Le CEO de Phoenici, Giovanni Patri, en compagnie des représentants de la première société à obtenir son ID Safe, à gauche, la business developer Barbara Schneider, et à droite, le CEO d’Atis Network, Pascal Lucchese. (Photo: Phoenici)

Une nouvelle nomination, un premier audit et le «casting» d’une émission phare de la télévision: le CEO de Phoenici, Giovanni Patri, n’a pas non plus perdu son temps au Consumer Electronics Show, la semaine dernière, à Las Vegas.

Si certains médias américains, comme Forbes, se sont arrêtés aux sardines millésimées comme nouveau produit d’investissement avec gourmandise, d’autres start-up ont eu une résonance moindre, mais des résultats notables.

Phoenici, par exemple, a convaincu le jury de Shark Tank de l’intégrer à son casting, qui se déroulera dans un mois aux États-Unis. «Je suis rentré dans la salle plutôt pour y assister que pour faire partie de la sélection», raconte son CEO. «Une dame m’a dit ‘Vous êtes le dernier’. J’ai pu pitcher à mon avis un peu plus longtemps que la minute réglementaire. Et ils m’ont gardé dans la shortlist.» L’émission, lancée en 2009, sur ABC, est un show de téléréalité pour lequel les start-up se bousculent, même s’il y a très peu d’élues (88 sur 40.000 par an).

La veille, l’entrepreneur avait d’abord annoncé une nouvelle distinction: la start-up luxembourgeoise a été désignée «Game changer of the year» par le magazine britannique spécialisé , pour ses solutions de protection de l’identité et des données. Puis, Phoenici a mené son premier audit en situation réelle pour décerner son premier ID Safe, à . L’ID Safe permet d’attester qu’une entreprise a fait la démarche nécessaire et cohérente pour protéger les données d’identité et les données en général de ses utilisateurs, qu’ils soient collaborateurs ou clients. Ce qui tombait bien pour la plate-forme belge de travail collaboratif, puisqu’elle lançait PEPPR, une sorte d’incubateur virtuel pour jeunes entrepreneurs.